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Dans le Tarn, elle reprend la ferme familiale

Par Jean Baptiste Giraud

À 27 ans, la jeune agricultrice Camille Vernières a repris la Ferme de Bellerive, et vend sur le MIN de Toulouse.

Ferme de Bellerive
Camille Vernieres a repris la ferme de son père à Lavaur (Tarn). (Crédit : Instagram)

Sud Radio est aujourd'hui en direct du Marché d'Intérêt National MIN de Toulouse, pour parler production locale et circuit court. Camille Vernières, productrice à Lavaur (Tarn), reprend la ferme familiale.

Reprendre la ferme familiale, "un travail qui a du sens"

"Je suis en parcours d’installation, explique-t-elle. J’ai d’abord fait une école d’ingénieur agricole à Toulouse." Pourquoi avoir choisi de reprendre cette exploitation  ? "Reprendre le travail de mon père et de mon grand-père, je trouve que cela a beaucoup de sens."

"Les possibilités de production sont variées. C’est un métier très diversifié, on fait de la comptabilité, de la gestion, du management…" Pour autant, le secteur compliqué, avec un nombre d’exploitations en baisse. "J’espère trouver une stratégie commerciale qui me permette d’avoir un revenu suffisant et de pouvoir vivre de mon métier."

 

Vendre le plus localement possible

"La Ferme de Lavaur est une exploitation céréalière avec un élevage de porcs, détaille Camille Vernières. Nous avons la chance d’avoir le débouché de ma tante qui transforme et vend la charcuterie sur les marchés locaux. J’ai voulu ajouter la culture de l’ail, une culture à forte valeur ajoutée, et de le vendre le plus localement possible, en essayant de réduire les intermédiaires."

À 27 ans, la jeune agricultrice qui a repris la Ferme de Bellerive vient au MIN de Toulouse. "Je vends aussi à des grossistes et des négociants, mais aussi sur le marché du carreau à des primeurs locaux, des restaurateurs. Les cours se font en direct, mais j’ai un prix assez stable sur l’année." Est-elle confiante ? "C’est vrai qu’avec le changement climatique, la sécheresse, on n'avait jamais vu une récolte aussi basse l’an passé. J’essaie d’expliquer ce que l’on fait sur mon compte Instagram. Quand on ne connaît pas le métier, on a vite fait de juger…"

Retrouvez "C’est à la Une" chaque jour à 7h10 dans le Grand Matin Sud Radio avec Patrick Roger.

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