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Primaire LR : "Si Pécresse était élue présidente, il faudrait la destituer"

Malika Sorel, philosophe et essayiste, ancienne membre du Haut Conseil à l’intégration, et auteur de « Les dindons de la farce » aux éditions Albin Michel, était l’invitée de “Bercoff dans tous ses états".

primaire LR
Malika Sorel, invitée d'André Bercoff dans "Bercoff dans tous ses états" sur Sud Radio

"Je n’ai jamais été encartée nulle part", explique Malika Sorel. "Je considère que les sujets sur lesquels je réfléchis sont au-dessus des clivages partisans donc je n’ai jamais été encartée". À l’évocation des soupçons de fraude lors de la primaire chez LR, "j’étais partagée entre l’envie d’éclater de rire et l’envie de pleurer".

"C’est pathétique", juge la philosophe au micro de Sud Radio. "Dans le même temps, c’est tellement grave. Nous sommes dans une phase où les citoyens, les enquêtes l’attestent, ne font plus confiance aux élites politiques. On se retrouve dans une situation comme celle-ci qui est gravissime. C’est extrêmement grave car les étrangers n’ont pas le droit de voter aux élections législatives et présidentielles. Donc le fait de faire voter des étrangers (à la primaire Républicaine), ça invalide le choix des LR pour la présidentielle".

 

Si la fraude à la primaire LR s'avère vraie, "cela disqualifie le parti LR"

"Si Pécresse était élue présidente, il faudrait la destituer", juge Malika Sorel. "Elle n’a pas le droit d’avoir été élue par la voix d’étrangers. Il faut une enquête, il faut qu’on sache la vérité. C’est grave parce que c’est une entorse à nos principes les plus forts. C’est la question de la citoyenneté qui est en jeu, sur qui a le droit de voter et qui n'y a pas droit. Donc c’est vraiment au cœur de notre pacte républicain. Si cela s’avère être vrai, pour moi, cela invalide et disqualifie le parti LR. Il faut faire une enquête pour s’assurer qu’aucun étranger n’a voté".

"Personnellement, cela m’interpelle parce que j’ai été la conseillère de François Fillon, sur les questions de cohésion nationale. Cela concerne les questions qui touchaient de près ou de loin à l’unité nationale. C’est-à-dire les questions de l’école mais aussi les questions de l’intégration et de l’assimilation". Pour Malika Sorel, cette accusation de fraude "pose la question de la confiance et de la sincérité". "La question de la sincérité est extrêmement importante".

 

"Dès 81, nous aurions dû prendre la mesure de tous les problèmes"

"Les problématiques auxquelles nous sommes confrontées ne remontent pas d’aujourd’hui", explique Malika Sorel à propos de son livre Les dindons de la farce. "Il y a quelques années, j’avais exhumé les dires d’un certain Georges Marchais. Dès 81, il observait déjà un certain nombre de problèmes qui n’ont fait qu’aller croissant. Il est très important de rappeler que c’est le secrétaire général du parti communiste qui demandait la fin de l’immigration en France, pour montrer à quelle point ces sujets devraient être portés par tous les partis politiques".

"Georges Marchais énumérait toutes les problématiques que nous avons vu s'accroître au fil des décennies. Il s’agit des questions de cohabitations sur le terrain, c’est-à-dire de vivre ensemble, des questions de pénuries du logement, des questions de travail aussi, etc.. Pour lui, porter une main d'œuvre de manière continue, ça posait problème. D’ailleurs, il pointait le patronat qu’il rendait responsable avec les élites politiques. Dès 81, nous aurions dû prendre la mesure de tous ces problèmes", juge Malika Sorel. "Nous ne l’avons pas fait donc ça ne pouvait qu’aller croissant".

 

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Retrouvez “Le face à face” d’André Bercoff chaque jour à 12h dans Bercoff dans tous ses états Sud Radio.

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