"Fermez ce livre et cessez de prêter attention à Sandrine Rousseau". Voici comment Éric Naulleau conclut son dernier livre, La faute à Rousseau, publié aux éditions Léo Scheer. On sait désormais comment se termine l’ouvrage. Sur Sud Radio, Éric Naulleau nous explique comment il a débuté…
Sandrine Rousseau et les médias : une complicité assumée
Pourquoi avoir écrit un tel livre si c’est pour ne plus parler de son sujet. "Pour mettre un point final" répond Éric Naulleau. "Sandrine Rousseau est une créature des médias. Elle a été créée par et pour les médias. Vous seriez bien en peine de me citer les grandes idées de Sandrine Rousseau. En revanche vous seriez capable de me citer pas mal de bourdes qu’elle a sorties, de punchlines etc…" explique l’écrivain sur Sud Radio.
Et l’éditeur de dénoncer une véritable complicité, assumée, entre la femme politique et les médias. "Vous la recevez, vous l’embêtez pas trop et en échange elle va vous sortir une petite phrase qui va vous permettre de faire le buzz pendant une journée. C’est un troc assumé. Qui profite à Sandrine Rousseau, aux médias, mais pas au pays car on s’enfonce dans une chute de niveau pour le féminisme" ajoute Éric Naulleau.
"Un degré de délire assez intéressant"
Mais le problème ne s’arrête pas là. Pour Éric Naulleau, "derrière le loufoque apparent, il y a quelque chose de beaucoup plus sérieux, qui est un contre-projet de civilisation, de société. Sandrine Rousseau et ses amis essayent de nous imposer un monde terrifiant, non pas par la démocratie, mais par la force. L’écriture inclusive est illégale ? Tant pis on va quand même le faire. L’homme enceint ? On arrive à un degré de délire assez intéressant".
L’écrivain y voit une forme de totalitarisme. "L’ambition de tous les totalitarismes, c’est de forger un homme nouveau. C’est un autre monde, dont je ne veux pas. Car Sandrine Rousseau s’attaque à un sujet qui me tient particulièrement à coeur, celui de la culture" lance Éric Naulleau. "Chez Sandrine Rousseau, il y a une alliance entre l’ambition personnelle et un projet totalitaire" conclut l’écrivain.
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