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Thierry Peuchlestrade : "On ne vit pas ça tous les ans à Aurillac"

Par Mathilde Régis

Qui rejoindra le Top 14 aux côtés de LOU rugby à la saison prochaine ? C'est la question qui anime l'émission Sud Radio Sports avant les matchs de demi-finale d'accession à suivre en direct sur Sud Radio. Pour parler d'Aurillac qui disputera sa place face à Mont de Marsan, l'entraîneur de l'équipe, Thierry Peuchlestrade, était invité sur Sud Radio Sports.

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Judith Soula : Tout au long de la saison, Aurillac a présenté deux visages, à l'extérieur et à domicile. Vous avez été davantage à l'aise à domicile, c'est donc un véritable avantage de recevoir cette demi-finale face à Mont-de-Marsan ? Thierry Peuchlestrade : Tout à fait, c'est vrai que durant la saison c'est ce qu'il s'est passé à part quelques exploits qu'on a faits au début comme s'imposer à Biarritz pour le premier match. On est ensuite allé gagner à Montauban. On a trois victoires à l'extérieur en ajoutant celle de Tarbes. Mais on a su rester maître chez nous, même face aux plus gros, que ce soit Lyon ou Bayonne, donc bien sûr, c'est un avantage.Quel va être votre discours à l'approche de cette demi-finale ? Des moments comme ça, on n'en vit pas tous les ans à Aurillac. La dernière remonte à trois ans à Brive. Il faudra prendre la mesure de ce qu'il nous arrive. L'objectif était d'essayer de chercher une demi-finale, on a la chance de pouvoir la jouer à domicile donc ça va être un moment fabuleux pour nous.

"Face à Mont de Marsan, chaque ballon perdu est un véritable danger"

Vous sentez de l'euphorie et de l'excitation de la part des joueurs ? Bien sûr, cette année ça a été un peu exceptionnel, on est resté dans les cinq premiers pratiquement toute la saison. Je ne dirai pas qu'on s'y préparait, car vraiment, on est allé la chercher cette demi-finale, c'est vraiment un aboutissement après cette victoire contre Biarritz à la maison. Les joueurs étaient en train de prendre complètement conscience de ce qu'il arrivait et de ce qu'il va se passer samedi devant notre public. Ce sera fabuleux. Les joueurs sont conscients qu'ils vont vivre un moment qu'ils n'auront peut-être pas l'occasion de revivre dans leur carrière de joueurs, il faut donc les vivre à fond. Vous le disiez, vous avez vécu une saison plutôt régulière, vous vous considérez comme le petit face à Mont de Marsan qui est un habitué des phases finales ? Mont de Marsan est un grand club du paysage du rugby français. Même si l'équipe a un peu loupé son début de saison, elle est arrivée à grandes enjambées durant la deuxième période. Afficher neuf matchs d'affilés, c'est une grande performance. C'est vrai que de par nos confrontations, mis à part l'avantage du terrain, les favoris ce sont les Montois. Les deux équipes ont deux mêlées très fortes, on s'attend à du combat, quelles seront selon vous les clés de la rencontre ? Il y a un paramètre qu'on ne connait pas encore, c'est le temps, ce sera déjà à prendre en compte. Comme vous l'avez dit, il y a deux grosses conquêtes et ce sont deux équipes qui aiment jouer au ballon. Mont-de-Marsan a mis beaucoup d'essais durant ses dix derniers matchs. Ils sont extrêmement fort sur les ballons de turn-over, chaque ballon perdu est un véritable danger. Donc ce sera à nous d'éviter de trop leur donner de ballons pour qu'ils se régalent avec. Cela veut dire être plus performant dans la conservation peut-être, ne pas trop rendre de ballon, et d'être bien meilleur défensivement qu'on l'a été chez eux il y a quinze jours.

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