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Attaque de Trèbes : le monde de la boucherie s'indigne des propos d'une militante végan

Par Benjamin Jeanjean

Alors qu’une militante végan s’est réjouie de la mort de Christian Medvès, responsable du rayon boucherie du Super U de Trèbes, la profession dénonce des propos intolérables.

Le Super U de Trèbes (Aude), théâtre d'une prise d'otages (©ERIC CABANIS - AFP)

Dans le concert d’hommages et de réactions émues à la prise d’otages sanglante du Super U de Trèbes vendredi dernier, qui a causé la mort de quatre personnes, une voix discordante s’est fait entendre sur les réseaux sociaux. Celle d’une militante végan qui a semblé se réjouir de la mort de Christian Medvès, le responsable du rayon boucherie du Super U de Trèbes. "Ben quoi, ça vous choque un assassin qui se fait tuer par un terroriste ? Pas moi, j'ai zéro compassion pour lui, il y a quand même une justice", a-t-elle ainsi écrit sur son compte Facebook.

Un manque de compassion fermement condamné par Jean-François Guihard, président de la Confédération française de la boucherie, qui demande à l'État d'agir fermement. "Les végans ont le droit de manger des carottes toute la journée s’ils veulent, mais à un moment il faut que ça cesse. Ils sont allés trop loin, ils ont franchi la ligne rouge. On ne peut pas tolérer ça, l’État ne peut pas tolérer ça. La profession est persécutée, les personnels et les responsables d’entreprises (je suis artisan) est persécutée, toute la filière est persécutée ! Il faut être très ferme, c’est une question de dignité, tout simplement. On ne peut pas se faire sa promotion sur un crime", clame-t-il au micro de Sud Radio.

Le parquet de Foix (Ariège) a ouvert une enquête pour apologie du terrorisme.

Propos recueillis par Capucine Bouillot

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