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Mise en examen d'un pilier de la bande corse du "Petit Bar", arrêté samedi en cavale

Mickaël Ettori, pilier présumé de la bande criminelle du "Petit Bar" arrêté samedi à Olmeto (Corse-du-Sud) après cinq ans de cavale, a été mis en examen notamment pour "extorsion en bande organisée", a indiqué mercredi à l'AFP le parquet de Marseille.

JACQUES DEMARTHON - AFP/Archives

Mickaël Ettori, pilier présumé de la bande criminelle du "Petit Bar" arrêté samedi à Olmeto (Corse-du-Sud) après cinq ans de cavale, a été mis en examen notamment pour "extorsion en bande organisée", a indiqué mercredi à l'AFP le parquet de Marseille.

Considéré par les autorités comme "le bras droit" de Jacques Santoni, chef présumé de la bande criminelle corse, Mickaël Ettori, 52 ans, a été mis en examen mardi soir pour "extorsion en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime et participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de dix ans", a détaillé le parquet marseillais.

Il a été arrêté samedi à 06H00 du matin par la gendarmerie de Corse épaulée du GIGN dans une villa d'Olmetto, alors qu'il dormait dans le cadre d'une commission rogatoire d'un juge d'instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.

Mickael Ettori est accusé d'avoir "effectué une tentative de racket" de 400.000 euros sur Jean-Pierre Valentini, riche homme d'affaire, fin août 2023 à Porto-Vecchio (Corse-du-Sud), a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Il était alors en cavale depuis le 28 septembre 2020, date à laquelle il avait échappé à son arrestation à Ajaccio, tout comme Pascal Porri et André Bacchiolelli, autres membres présumés du "Petit Bar", grâce vraisemblablement à des fuites policières qui avaient donné lieu au dessaisissement de la police judiciaire d'Ajaccio.

M. Valentini a été depuis condamné en mai dernier à quatre ans de prison avec sursis et à 750.000 euros d'amende au procès du tentaculaire dossier de blanchiment des fonds occultes du "Petit Bar".

Condamné en son absence à 12 ans de prison et 1,5 million d'euros d'amende par le tribunal correctionnel de Marseille dans ce dossier de blanchiment, Mickaël Ettori "a formé opposition à ce jugement" et "a été placé en détention provisoire dans ce dossier en attente d'un nouveau procès "qui devrait intervenir au premier trimestre 2026", a précisé à l'AFP Nicolas Bessone, procureur de Marseille.

Egalement condamné jeudi dernier à Aix-en-Provence en son absence à 15 ans de réclusion criminelle pour association de malfaiteurs en récidive dans le procès d'assises de l'assassinat de l'avocat Antoine Sollacaro, Mickaël Ettori "a un mois pour soit acquiescer de sa condamnation soit être rejugé", a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

"Je doute qu'il acquiesce à cette condamnation infondée", a confié à l'AFP l'un de ses avocats, Me Bruno Rebstock, assurant que la décision n'était "pas encore prise".

AFP / Ajaccio (AFP) / © 2025 AFP

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