« Comme d'habitude, je vais remettre le clocher au milieu du village. Un village qui se situe à Grenoble, préfecture de l'Isère. Pourquoi Grenoble ? Parce que les propos tenus par la tête de liste LFI aux prochaines municipales, Allan Brunon, concernant le narcotrafic, m'ont pour le moins surpris.
En effet, dans un entretien accordé vendredi à Actu.fr, le candidat insoumis a résumé sa politique vis-à-vis des narcotrafiquants en deux phrases. Je cite, « Offrir des moyens de médiation et de prévention, c'est la compétence d'une municipalité. Mon équipe n'aura pas vocation à faire la chasse aux dealers. » Vous avez bien entendu, si LFI gagne la mairie de Grenoble, la lutte contre le trafic de drogue se fera par la médiation et la prévention.
"Dans sa propre ville, un mineur isolé de 12 ans a pris une balle sur un point de deal"
Une formule qui prêterait à rire si la situation n'était pas aussi dramatique. Ce candidat sait-il que, dans sa propre ville, un mineur isolé de 12 ans a pris une balle sur un point de deal en pleine nuit la semaine dernière ? Pense-t-il que la médiation avec des gens qui tirent sur la moindre retenue à la Kalachnikov est la solution ? Et que ces chérubins vont arrêter leur basse besogne après avoir croisé des éducateurs ?
Pense-t-il qu'à Marseille, les tueurs à gages qui ont assassiné de sang-froid Mehdi Kessaci en raison du combat de son frère n'auraient pas commis cette tâte inqualifiabe s'il y avait eu plus de médiation et de prévention ? Médiation, prévention, cette politique aussi angéliste que neuneu a mené certains quartiers dans le mur et la France avec.
"Mène-t-on une guerre en discutant avec des gens qui ne respectent rien ?"
On nous parle de guerre contre le narcotrafic. Mais mène-t-on une guerre en discutant avec des gens qui ne respectent rien et qui n'ont de toute façon aucune envie de discuter tant leur commerce est lucratif ? On espérerait de tous les maires de France qu'ils soient sur la ligne « guerre aux trafiquants » plutôt que « ne pas faire la chasse aux dealers ». Malheureusement, ce n'est pas le cas pour le plus grand bonheur des réseaux mafieux.
On imaginait difficilement un maire pire qu'Éric Piolle à Grenoble, mais il va nous falloir peut-être revoir notre copie. »
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