Demain le match du Français aura lieu à 13h, un avantage selon Ascione : "Jouer à 13h ne change rien. C'est même plus facile de faire un programme parce que l'horaire est fixé. On sait à quelle heure Jo va devoir se lever, a quelle heure il va manger. C'est plus simple. On a fait une demande pour que Jo joue en premier. Il a eu deux jours de repos et les autres non, c'est donc logique qu'il joue en premier."Face à Wawrinka le public du court centrale va être un élément important pour Tsonga : "Je pense que le public va venir demain pour jouer un rôle. Je ne suis pas certain que Jo va avoir besoin qu'il aille le chercher pour qu'il explose. C'est a Jo de le ressentir. De toute façon le public va venir bouillant comme une cocotte minute", a confié Thierry Ascione au micro de Sud Radio, associée durant toute la quinzaine à welovetennis.fr.
"Ca fait six mois que la coupe Davis n'existe plus dans la tête de Jo"
Durant son dernier match contre Wawrinka en coupe Davis, Tsonga avait craqué. Un match qui est déjà oublié selon Ascione : "Ca fait six mois que la coupe Davis n'existe plus dans la tête de Jo."Contre Nishikori, le match a tourné après la chute d'un morceau de taule sur le public. Un moment charnière que nous explique le coach : "La grosse difficulté c'est que tout allait bien. On ne pouvait rien changer. C'est l'autre joueur qui avait tout à changer, et il l'a fait. Sa position était plus facile que celle de Jo. On a très vite sentis qu'un autre match commençait. Jo a quand même eu des occasions au 3ème et au 4ème set dans des conditions difficiles. Mais quand je l'ai vu partir de sa chaise en courant au début du 5ème set, j'étais plutôt confiant. Je savais qu'il allait lutter."
"Berdych et Nishikori ont été moins bon parce que Jo a été énorme"
Tsonga a sorti Berdych et Nishikori respectivement numéros 4 et 5 à l'ATP. Pourtant ces deux derniers ont semblé être en méforme face au Français. Une excuse qui ne plait pas à son entraineur : "Les performances de Berdych et Nishikori ont été moins bonnes parce que Jo a été énorme. Quand ils prennent des Service à 220 km/h et des coups droits à 170 km/h, c'est normal qu'ils craquent. Jo rentre dans le match avec ses atouts. On reste sensible aux qualités de l'adversaire, mais on se focalise plutôt sur le jeu de Jo, que sur celui de l'autre joueur."Peu attendu, Tsonga est arrivé sans faire de bruits, mais semble plein de confiance, une confiance partagé par son staff : "Nous, on vie la chose en fonction de ce qu'il ressent lui. On est le reflet de ce qu'il est. Et en ce moment, il est serein donc nous aussi. Il a accumulé beaucoup de confiance, donc on ne va rien changer. Mais mon cœur bat beaucoup plus vite quand il joue à Roland que quand je jouais moi. On s'est d'ou l'on vient, et on espère seulement qu'il soit heureux sur le court."