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Patrick Mouratoglou : "Tsonga est évidemment le numéro 1 français"

Par Justin Boche

L'entraineur de Serena Williams et fondateur de l'académie qui porte son nom était l'invité de Sud Radio et de welovetennis.fr dans le journal du tennis de Sud Radio Sport.

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Les Français sont plutôt en forme en cette fin de saison comme c’est le cas de Jo-Wilfried Tsonga ?Ça fait deux saisons qu'il fait de grosses performances sur quelques tournois alors qu'il fait une saison moyenne. Chaque année, il fait cette grosse performance. Ça montre qu’il a la capacité de le faire. Mais il manque de régularité. Il est capable de battre tous les meilleurs à l’exception de Novak Djokovic qui est intouchable en ce moment. Mais c'est rassurant pour Jo. C'est évidemment le numéro 1 français. Il n'y a aucun doute sur la question. On espère juste qu'il sera plus régulier.Comment va Serena Williams ? Dans quel état est-elle aujourd'hui après sa défaite à l'US Open ?Elle va bien. Elle a accusé le coup après l'US Open. Elle était à deux matchs du grand chelem. Elle a mal vécu l'échec. Mais il n'en demeure pas moins que sa saison a été bonne avec 3 tournois du grand chelem et 4 d'affiler en tout. Avec le temps cava mieux. En début de saison on avait parlé de faire un break pour la fin de saison. Ses genoux sont fatigués et on avait prévu de la reposer s'il n'avait pas besoin de joueur en fin de saison pour garder son titre de numéro une mondiale. Mais elle a pris une sage décision après une saison ou elle a eu de nombreux problèmes. L'idée c’est qu'elle ait un calendrier plus léger l'an prochain.C’est le poids des années ?C’est un gabarit puissant. Comme Nadal chez les hommes. Donc forcément les articulations prennent plus que les gabarits légers comme Djoko. Mais elle a aussi 34 ans. Le corps s'use et il faut le prendre en compte dans les temps de repos. Maintenant, elle va se reposer pour se préparer pour la prochaine échéance, l'Open d'Australie 2016.Est-ce que vous vous ennuyez en ce moment ?Non. Je suis très actif et je n'aime pas l'oisiveté. Je suis beaucoup à l'académie ou tout se met en place en ce moment. Ce sont des travaux importants qui seront près en juin. C’est bien d'avoir un œil dessus et sur les joueurs. On a une grande équipe de 25 coachs. Il y a eu beaucoup de changement et c'est bien d'avoir du temps pour ça. Mais le circuit me manque aussi. J'ai besoin de cette adrénaline du circuit.Avez-vous subi les intempéries comme tout le sud de la France ?On a été chanceux. Ça n'a pas été le cas de tout le monde. On a eu de la chance, les dégâts ont été mineurs et on s'en est bien sortie parce que j'étais chez moi ce jour-là et c'était vraiment impressionnant.Comment un entraîneur choisit un joueur, ou l'inverse ?Il n'y a pas tellement de règle. C’est toujours les joueurs qui choisissent les entraîneurs. Déjà tout le monde se connaît plus ou moins. Le tennis, c’est un petit monde. Les joueurs nous voient travailler tous les jours. Il y a aussi les résultats. Mais souvent ils passent aussi par les agents. Ensuite, il y a une rencontre de faite et si l’essai est concluant ça continue.Que penses-tu du projet d’académie de Rafael Nadal ?C’est très bien qu'il y en ait en Europe. Le principe d'académie vient des États-Unis. Aujourd'hui, l'Europe peut concurrencer les États-Unis. Que Nadal fasse une académie, c'est très bien. Maintenant, il faudra voir comme il va gérer l'académie en terme de business, de sportif, en recrutant des coaches, mais aussi en terme éducatif avec les joueurs. Il y a beaucoup d'académies qui se montent, mais aussi beaucoup qui ferment. C’est très compliqué et celles qui perdurent, on les comptes sur les doigts d'une main.

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