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Max Mamers : "avec le E-trophée Andros, on a créé un sport de glisse"

"Le E-trophée Andros est un sport de glisse. Mais au lieu d’avoir des patins c’est une voiture", a déclaré Max Mamers, le fondateur de cette compétition, dont la 31e édition a lieu en ce moment.

Max Mamers, interviewé par Patrick Roger et Cécile de Ménibus sur Sud Radio, à 8h10, dans "C'est à la une".

Max Mamers était l'invité de Patrick Roger le 20 décembre 2019 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

 

"Nous avons été la première série 100% électrique"

"Les organisateurs qui reçoivent chaque étape du E-trophée Andros ont un cahier des charges. Ils ont un camion, une tonne à eau, et ils sont en train de se promener la nuit, lorsqu’il y a des températures négatives intéressantes. Ils répandent de l’eau sur la piste. Ils arrivent à faire 1 cm de glace toutes les nuits. Et pour en avoir 10, il faut passer dix nuits. Mais de temps en temps, il y a un coup de chaleur qui met tout par terre.

Il y a 10 ans, on avait déjà démarré une série. Nous avons été la première série 100% électrique. Nous avons fait passer tout le secteur professionnel à l’électrique", a déclaré Max Mamers.

Le E-trophée Andros est une compétition assez médiatisée. "Le E-trophée Andros a toujours été retransmis à la télévision. Pour les vrais aficionados, il y a le live streaming, à partir des épreuves qualificatives et jusqu’à la finale, il suffit d’aller sur le site du E-trophée Andros. Et le dimanche à 20 heures, sur Canal+ il y a une émission d’une heure qui résume les meilleurs moments du week-end. Et cette émission est rediffusée 5-6 fois dans la semaine".

"Le E-trophée Andros défie toutes les règles naturelles"

"Jusqu’ici les conducteurs conduisaient avec une main au volant et l’autre sur le levier de vitesses, parce qu’il faut changer les vitesses en permanence. Dans certains virages serrés, c’est très compliqué : pour prendre certains virages, il faut presque partir en marche arrière, pour être droit. Cela défie toutes les règles naturelles, logiques. On a créé un sport de glisse. Mais au lieu d’avoir des patins, c’est une voiture. Il a fallu s’adapter. Chez nous, les pilotes regardent plus souvent par les vitres latérales que par le pare-brise", a poursuivi Max Mamers.

S’agissant des perspectives de l’adoption des voitures électriques, Max Mamers a estimé : "Si on prend une grande ville comme Paris ou Lyon, face à la pollution il n’y a pas d’autre alternative que de rouler à l’électrique. Et je pense que dans quelques années, on n’y laissera entrer que les voitures électriques".

 

Cliquez ici pour écouter "C'est à la une" avec Patrick Roger

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