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Ligue 1: Boga en leader technique niçois pour viser l'Europe

"J'assume d'être le leader technique de l'équipe": en forme depuis son titre de champion d'Afrique avec la Côte d'Ivoire, Jérémie Boga sait qu'il doit aider Nice, qui reçoit Nantes dimanche (15h00), à atteindre ses objectifs dans sa course à l'Europe.

Valery HACHE - AFP/Archives

"J'assume d'être le leader technique de l'équipe": en forme depuis son titre de champion d'Afrique avec la Côte d'Ivoire, Jérémie Boga sait qu'il doit aider Nice, qui reçoit Nantes dimanche (15h00), à atteindre ses objectifs dans sa course à l'Europe.

Tous les Aiglons se souviennent du match aller à Nantes, le 2 décembre, où ils étaient tombé pour la première fois de la saison (1-0) après 13 journées sans défaite. Alors, Jérémie Boga le dit: dimanche à l'Allianz Riviera, il y aura de la revanche dans l'air contre les Canaris.

"Depuis cette défaite, après une très bonne première mi-temps, on a un goût amer", assure l'attaquant ivoirien né à Marseille il y a 27 ans. "Il faudra être focus pour prendre les trois points."

Pour y parvenir, son entraîneur, Francesco Farioli, compte beaucoup sur son récent champion d'Afrique, revenu transformé de la compétition. "C'est comme si je n'étais pas fatigué depuis je suis revenu, assure Boga. L'expérience a été magnifique et m'a donné une bouffée d'énergie pour bien finir la saison."

Transféré l'été dernier en provenance de l'Atalanta Bergame pour 17 millions d'euros, Boga, qui a signé pour quatre ans, est la recrue phare des Aiglons. Et si en arrivant, "il a dû s'adapter à un nouvel environnement", selon Farioli, qui l'avait déjà côtoyé à Sassuolo en Italie, il a rapidement séduit par sa technique.

"Balle au pied, il est d'un niveau supérieur, c'est l'un des joueurs les plus forts au monde dans les +un-contre-un+, et je pèse mes mots", assure même l'entraîneur italien. Il cite à l'appui le but victorieux inscrit tout en dribbles dans les arrêts de jeu à Monaco (1-0), le 22 septembre dernier.

- Améliorer la finition -

"Ce but a été le véritable coup d'envoi de sa saison, poursuit Farioli. Depuis, il a énormément apporté." Comme contre Montpellier où il a marqué un but splendide sans empêcher la défaite (2-1), ou à Paris en Coupe de France (défaite 3-1), lorsque, à lui seul, il a rameuté son équipe avant la mi-temps. Il est le facteur X.

Jérémie Boga lors d'un match de la Coupe d'Afrique des nations face à la Guinée-Bissau le 13 janvier 2024 à Abidjan. Titré avec la Côte d'Ivoire, le joueur est revenu à Nice gonflé d'une "bouffée d'énergie pour bien finir la saison" 

FRANCK FIFE - AFP/Archives

"J'ai conscience de mon rôle, soutient l'Ivoirien. J'assume d'être le leader technique de l'équipe. Mais je sais aussi que je peux encore faire beaucoup plus, notamment au niveau de la finition. C'est quelque chose que je travaille. Je vais tout faire pour être performant sur les huit derniers matches."

Avec quatre buts et deux passes décisives seulement, ses statistiques ne reflètent pas (encore) son apport sur le terrain. Il doit mieux faire.

"Le coach me demande de mieux attaquer la surface pour être plus dangereux dans cette zone, explique-t-il. Par exemple, lorsque l'ailier opposé a le ballon, je dois être plus présent et montrer une autre facette de mon jeu."

"Il possède encore une marge de progression, enchaîne Farioli. Sur certains matches, il s'est retrouvé avec deux, trois, voire quatre joueurs sur lui. Il a dû trouver des solutions alternatives à son jeu naturel."

Mais déjà, Boga est devenu "plus mâture", comparé au joueur qu'il avait découvert à Sassuolo à la fin des années 2010. "Il a grandi, soutient Farioli. On n'est pas loin de voir la meilleure version de Jérémie. Maintenant, il doit être encore plus décisif dans la surface et être plus régulier. Ce sont ses axes de progression."

"Je ne dirais pas que j'ai changé de registre mais j'étudie l'adversaire, comme lui m'étudie, conclut Boga. Sur quelques matches, j'ai eu un peu plus de mal avec une prise à deux. Mais j'ai progressé. J'arrive à varier, à savoir quand il faut y aller, quand il faut être plus collectif."

Par Christophe BELLEUDI / Nice (AFP) / © 2024 AFP

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