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Top 14: le Stade français assure son maintien et peut tourner la page d'une saison éprouvante

Le Stade français a assuré in extremis son maintien lors de la dernière journée de Top 14 samedi en battant Castres 21-10, achevant une saison que les Parisiens vont tenter d'oublier au plus vite.

Xavier GALIANA - AFP

Le Stade français a assuré in extremis son maintien lors de la dernière journée de Top 14 samedi en battant Castres 21-10, achevant une saison que les Parisiens vont tenter d'oublier au plus vite.

Les joueurs de la capitale finissent l'exercice à la 12e place, alors qu'ils étaient deuxièmes au même stade il y a un an. Mais rien ne s'est déroulé comme prévu cette saison, qu'ils ont passée quasiment tout le temps dans les trois derniers du championnat et avec une élimination dès la phase de poules en coupe d'Europe.

Et samedi, il a fallu attendre cinq minutes avant la fin de match, avec un essai de Samuel Ezeala pour que le Stade français voit vraiment la lumière au bout du tunnel.

A domicile, où ils ont gagné 10 fois en 13 matches, les hommes de Paul Gustard, promu entraîneur principal en février, ont finalement tenu leur rang contre un prétendant aux phases finales. A l'extérieur en revanche, zéro pointé. Samedi soir, une victoire sans bonus leur suffisait pour se maintenir et l'objectif a été atteint malgré la victoire de Perpignan, 13e, à Toulouse (42-35).

"Cette année, je la souhaite à personne", a réagi Léo Barré en conférence de presse, interrogé sur ses émotions à la fin du match. "C'était du soulagement, pas d'euphorie. On a très mal dormi cette semaine, on était très énervés, très tendus. On ne voulait pas voir le club descendre, on voulait finir sur une victoire", a insisté l'arrière.

Depuis leur dernier titre de champion de France, en 2015, c'est la cinquième fois que le club achève une saison au-delà de la 10e place (2016, 2018, 2020, 2022).

Pour Castres, la défaite n'a pas empêché la qualification pour les barrages, pour la première fois en trois ans, et ils devront se déplacer à Toulon.

- Signes de défaillance -

Privés de l'international Sekou Macalou, mais aussi, et comme très souvent cette saison, de nombreux joueurs de la première ligne (Abramishvili, M. Alo-Emile, Castets), les Parisiens ont fait le siège du camp castrais en première période, sous la pluie et un fort vent.

Le troisième ligne du Stade Français Mathieu Hirigoyen lors du match de Top-14 contre Castres samedi au Stade Jean-Bouin à Paris.

Le troisième ligne du Stade Français Mathieu Hirigoyen lors du match de Top-14 contre Castres samedi au Stade Jean-Bouin à Paris.

Xavier GALIANA - AFP

Mais malgré 77% de possession et près de 50% du temps passé dans les 22 m castrais, ils n'ont pris le score à leur main qu'en toute fin de première période, après la sirène, d'une pénalité de Zack Henry qui a rebondi sur la barre (11-10, 40e+1).

Dans les travées de Jean-Bouin, personne n'était encore complètement confiant, alors que Paris a déjà dilapidé une avance de plus de 25 points cette saison à Montpellier, ou encaissé un 49-3 en deuxième période à Clermont la semaine passée. Et ce, même si Castres n'a plus gagné à Paris depuis 2001.

D'autant plus que la défense parisienne a montré des signes de défaillance: lors de la seule action castraise, une combinaison en première main après une touche, le centre Adrien Séguret est facilement allé aplatir (0-7, 5e).

Malgré une domination qui a continué en début de seconde période, les Roses ne sont pas parvenus à s'échapper, en raison du manque de précision au pied de Henry (quatre échecs en tout).

Le deuxième ligne Paul Gabrillagues s'est un peu projeté sur la saison prochaine. "La première des choses c'est bien de récupérer. Tout le monde est conscient au club, il faut regarder ce qu'on peut faire de mieux plutôt que de regarder ce que fait l'autre. Il faudra beaucoup d'honnêteté entre nous. Les vérités seront dites au bon moment et aux bons endroits."

"J'ai une vision globale pour l'équipe", a assuré Paul Gustard, l'entraîneur anglais dont la prolongation au club est pressentie, et qui devrait bénéficier de renforts dans le staff à l'intersaison. "Pour l'instant je fais quatre jobs", a-t-il souri. "Mais ce n'est pas juste moi, Thomas [Lombard, le directeur général, NDLR] ou les joueurs, c'est ensemble."

En face, les Castrais ne se sont jamais rebellés, incapables d'enchaîner plusieurs temps de jeu sans se mettre à la faute. Il leur faudra faire bien mieux la semaine prochaine à Toulon pour espérer se qualifier pour les demi-finales.

AFP / Paris (AFP) / © 2025 AFP

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