Reportage de Christine Bouillot pour Sud Radio
"Nous sommes en guerre et c'est l'occasion d'aller sur le front !"
Étudiant en informatique, Philémon n’a pas hésité une seconde : "nous sommes en guerre et c'est l'occasion d'aller sur le front, c'est une bonne motivation !, explique-t-il. Et puis c'est plutôt bien payé, reconnaît-il, on ne peut pas le négliger..."
Pour éviter d’épuiser les personnels de santé, le Samu de Toulouse a eu l'idée de mobiliser les étudiants de la ville, motivés et prêts à aider après une année compliquée, explique le Docteur Julie Oudet : "les étudiants sont surmotivés, ils ont des compétences propres mais la société leur a dit à tort que l'épidémie était la faute de la jeunesse ! Par contre à Toulouse, on va s'en sortir grâce à la jeunesse", affirme-t-elle.
"Il y a également des fonctions de logistique aux vaccinodromes"
Si les étudiants en santé sont nombreux pour logiquement travailler aux vaccinodromes, toutes les compétences sont nécessaires. "Il y a également des fonctions de logistique aux vaccinodromes, explique Julien, étudiant en 3ème année d'Éco-gestion. C'est par exemple faire le lien entre le laboratoire de préparation des doses et les box de vaccination, ou encore la gestion des flux".
Cette semaine, 220 étudiants de plus ont été formés. Pour tenir sur la durée, ils seront au final 3.000 mobilisables tout l’été.
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