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Rappel de vaccin à l'ARN messager : pourquoi des seniors le refusent

Des seniors refusent le rappel de vaccin à l'ARN messager et réclament d’avoir le choix dans le vaccin utilisé.

Des seniors refusent le rappel de vaccin à l'ARN messager et réclament d’avoir le choix dans le vaccin utilisé. Bernard Mouret, retraité du domaine hospitalier âgé de 70 ans, est doublement vacciné, mais refuse de faire le rappel avec un vaccin à l'ARN messager. Il est loin d'être le seul, et pour certains seniors, cela tourne à la croisade. Quelles sont les raisons de ce refus ?

"Il ne reste plus qu’un vaccin, c’est le Pfizer"

"Moi, au début de la vaccination, je n’étais déjà pas tellement chaud pour me faire vacciner avec un vaccin à ARN messager, reconnaît ce retraité de Perpignan. Dès qu’est arrivé le Johnson & Johnson, j’ai été sonner chez mon pharmacien, et j’ai été vacciné. Maintenant, la Sécurité sociale m’envoie un papier me disant qu’il faut me faire revacciner, alors que le Jansen ne supposait normalement qu’une dose, et que je dois prendre un vaccin à ARN messager."

"J’ai téléphoné un peu partout, chez le pharmacien, le médecin, explique ce retraité du domaine hospitalier. Comme le centre de vaccination de Perpignan, ils m’ont répondu 'vous ne pouvez plus vous faire vacciner avec le Jansen'. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’un vaccin, c’est le Pfizer."

"Maintenant, on vous impose le vaccin de Pfizer"

S’il ne se fait pas de nouveau vacciner, ne risque-t-il pas de mettre sa vie en danger ? "Peut-être, mais j’ai 70 ans et je n’ai plus de famille. Je ne trouve pas normal qu’on nous impose un vaccin, que les laboratoires s’en mettent plein les poches. Je trouve que c’est aberrant de dire aux gens 'allez vous vacciner', et que maintenant, on vous impose le vaccin de Pfizer."

"Il y a des gens qui se plaignent de tomber malade pour un oui ou pour un non, estime ce retraité. Mais trop d'hygiène affaiblit l’organisme. J’ai travaillé pendant des années dans un sanatorium. Le meilleur vaccin que j’ai eu dans ma vie, c'est le BCG. Toute la journée, j’étais au contact avec le bacille de Kock. Aujourd’hui encore, je suis protégé." S’est-il senti protégé avec son vaccin contre le Covid-19 ? "Depuis l’arrivée de cette saleté, je ne sors pratiquement pas, reconnaît-il. Je suis insuffisant respiratoire et visuel. Je me fais livrer mes repas à domicile."

Bernard Mouret, retraité du domaine hospitalier âgé de 70 ans, était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 18 novembre. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

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