"Un enfant a besoin d'un papa et d'une maman, on ne peut pas toucher à ça !"
Mère de 6 enfants, fervente catholique marseillaise, c’est pour "empêcher la destruction de la famille" que Véronique Balu va aller manifester à Paris. "Un enfant a besoin d'un papa et d'une maman, on ne peut pas toucher à ça ! explique-t-elle au micro de Lionel Maillet de Sud Radio. Je pense qu'on vit dans une société qui a besoin de limites, de repères, ajoute-t-elle, et toutes ces nouvelles formes de familles ne sont pas forcément bonnes".
Deuxième voyage dans la capitale pour Patrick Tenaille un croyant pratiquant qui espère encore que ce projet de loi bioéthique n’aboutisse pas. "Quand on voit autant de réactions, que ce soit pour les retraites ou pour les lois bioéthiques, pourquoi n'écoute-t-on pas et n'arrive-t-on pas à avoir un dialogue ? regrette-t-il. C'est malheureux, mais sans violence aujourd'hui, et c'est la force qu'on a aujourd'hui, c'est qu'on ne peut pas nous reprocher d'avoir cassé un rétro, on finit par se demander pourquoi ils ne nous écoutent pas". Mais Patrick Tenaille veut y croire.
"Lorsque les hommes voudront avoir la parité, ce sera la GPA"
La PMA pour toutes c’est la porte ouverte à la GPA, s’inquiète Marc Raffaillhac, le président de l'Association familiale catholique de Marseille. "Forcément on y arrivera, affirme-t-il. C'est un projet qui intéressera les couples de femmes, donc lorsque les hommes voudront avoir la parité, ce sera la GPA".
En tout, au moins 200 personnes devraient représenter les associations familiales catholiques du Sud-Est dans le cortège parisien dimanche 19 janvier.
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