Reportage à Marseille de Stéphane Burgatt
Le téléphone sonne sans cesse… Top départ qui ravit le directeur du groupe Wellness, Alexandre Lebon. "On a un sourire des nouveaux clients. Des gens qui ont vraiment envie de s'aérer. Tous ces mois de fermeture sont très lourds, tout le monde a besoin de se défouler. Nous, on veut être une bulle d'oxygène pour les gens..."
"Je nettoie tout"
Des sacs de frappe, des tapis de course à nouveau à disposition, mais une machine sur deux est condamnée pour que les sportifs ne soient jamais cote à côte. Situation particulière pour les coachs, comme David, qui vont veiller au respect du protocole.
"On a dû diviser par deux voire trois la fréquentation des cours. Moi, par exemple, le cours de cross training que je donne ici, on est limité par 10 au lieu de 20. On a réduit de quinze minutes, car à la fin de chaque cours il y a un protocole pour essuyer le matériel. Il faut surveiller le port du masque entre les vestiaires, les salles de cours... Un peu de police, mais il faut mieux ça que de rester fermer X mois !"
Il y a déjà de la discipline parmi les quelques clients déjà présents depuis lundi sur prescription médicale. "Je nettoie tout ce que je vais toucher, tout ce que j'aurais touché, comme ça pas de risque..." Place maintenant au sport… Il était temps ! "Pour perdre du poids, du gras pris en mangeant n'importe quoi et en faisant aucune activité... Le bide, quoi !" Mais les coachs avertissent déjà... Attention à y aller doucement pour la reprise.
Autre assouplissement du 9 juin, les salles des restaurants:
Réouverture des salles : "C'est comme si j'ouvrais mon restaurant pour le premier jour !"