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Maintien des festivals : "L’erreur serait d’avoir un nouvel été silencieux"

Les organisateurs de festivals exigent des réponses claires du ministère de la Culture. Jérôme Tréhorel, directeur général des Vieilles Charrues (Carhaix, Finistère), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 18 février. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

"On a besoin d'avoir le cadre autorisé"

Les Vieilles Charrues sont le plus grand festival de France. Jérôme Tréhorel, son directeur général, rencontre aujourd’hui Roselyne Bachelot, l’actuelle ministre de la Culture. A-t-il bon espoir que les festivals puissent être maintenus cet été, après une année blanche l’an passé ? "On est plein d’espoir, on a envie, on en a besoin. C’est peut être aussi un devoir pour un festival comme les Vieilles Charrues qui, au-delà d’être un festival de musique, a des enjeux très importants, économiques et sociaux, sur les territoires. Il représente plus de 2.000 emplois directs et indirects sur Carhaix, 18 millions de retombées économiques."

"Et puis c’est aussi le bien-être psychologique, le lien social avec les festivaliers et bénévoles, souligne Jérôme Tréhorel. Tout un territoire se met en mode Vieilles Charrues. Après un an de pandémie, je pense qu'on a aussi besoin de se retrouver." Roselyne Bachelot disait qu’un été sans festival était exclu, mais parlait de normes sanitaires nécessaires. Quelles normes mettre en place ? "Bien évidemment, il y aura des adaptations, comme après les attentats il y a quelques années. Mais avant d’imaginer des normes sanitaires, ce dont on a besoin lors de cette réunion, c’est d’avoir le cadre autorisé. Quel nombre de spectateurs, quelle jauge sera-t-on autorisé à recevoir et quel format, public assis ou debout ?"

"Il ne faut pas que l’on perde du temps"

"Pour l’instant, ces questions ne sont pas tranchées et nous avons réellement besoin de ces informations, insiste le directeur général des Vieilles Charrues. Pour certains festivals, ce sont des adaptations. Pour nous, passer de 70.000 à quelques milliers de personnes, c’est un nouveau format, un nouveau projet. Cela s’organise sur plusieurs mois voire une année. Il ne faut pas que l’on perde du temps. L’erreur serait d’avoir un nouvel été silencieux."

"On est tous arrêtés depuis un an avec cette pandémie, l’arrivée des variants perturbe cette reprise, souligne Jérôme Tréhorel. L’objet est de célébrer des retrouvailles cet été. Si déjà on peut se retrouver même assis, on le fera. Ce serait déjà une première victoire sur cette pandémie." Quid du concert événement de Céline Dion ? "On attend de voir les décisions du gouvernement pour les festivals en France. Si ce n’est pas une jauge complète, on travaillera avec son équipe à un report d’édition, ce qui est quand même une bonne nouvelle."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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