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"L’objectif de OUIGO est de capter 25% du trafic de la grande vitesse en 2020"

Par Benjamin Jeanjean

Directeur général de OUIGO, Stéphane Rapebach était l’invité de Sud Radio ce vendredi pour évoquer la nouvelle offre proposée par le service low cost de la SNCF.

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Surfant sur le marché du low cost et des prix cassés, la SNCF a lancé depuis 2013 sa plate-forme OUIGO, offre de service proposant des voyages en train à prix (et services) très réduits par rapport à l’offre "classique" de la SNCF. Problème, toutes les villes de France ne sont évidemment pas desservies. Un souci auquel OUIGO entend bien remédier dès le 10 décembre prochain, comme l’annonce son directeur général Stéphane Rapebach au micro de Sud Radio ce vendredi.

"OUIGO arrive maintenant dans le cœur de Paris, puisque nous allons proposer à nos clients de partir de la gare Montparnasse avec cinq fréquences quotidiennes vers Bordeaux, Nantes et Rennes. Pour ces cinq fréquences, le prix sera imbattable puisque le prix-plancher sera de 16 euros par adulte et de 8 euros pour les enfants", a-t-il déclaré, alors que les Parisiens n’étaient pas forcément très bien desservies par les trains OUIGO.

"Proposer deux offres clairement différentes au sein de la SNCF"

"C’est une stratégie de l’ensemble de la SNCF de pouvoir proposer deux offres clairement différentes. D’un côté, OUIGO propose l’essentiel de la grande vitesse pour 19 destinations en France pour susciter le voyage chez ceux qui n’y pensaient pas. INOUI, lui, offre un voyage plus personnalisé, plus connecté, plus confortable. Il s’agit donc pour nos clients d’avoir un choix clair et différent. (…) On fait déjà le bonheur de beaucoup de clients puisque cette année nous avons fait voyager 7 millions de personnes. On espère d’ailleurs capter 25% du trafic de la grande vitesse en France en 2020", ajoute Stéphane Rapebach.

Affichant l’objectif de "rendre la grande vitesse accessible à tous", OUIGO n’offre toutefois pas la même qualité de service que les autres TGV. "Par exemple, il n’y a pas de restauration à bord. Mais c’est aussi ça qui nous permet de diminuer le prix du billet", admet Stéphane Rapebach.

Réécoutez en podcast l’interview de Stéphane Rapebach dans le Grand Matin Sud Radio

 

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