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Les professions menacées de disparition

Par La Rédaction

Selon l'Institut Sapiens, certaines professions disparaîtront dans les prochaines décennies, ce qui ne représente pas une fatalité pour les actifs concernés, souligne son directeur des études. 

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Avec la révolution digitale, certaines professions seraient vouées à disparaître, comme l’évoquait ce matin sur Sud Radio Erwann Tison, directeur des études à l’Institut Sapiens. Seraient concernés « les employés de banque et d’assurance, les employés de comptabilité, les secrétaires de bureautique et de direction, les manutentionnaires et les caissiers ».

Environ un douzième de la population active concerné

2,1 millions d’actifs français seraient ainsi visés par la probable disparition de leur profession, à plus ou moins long terme. Pour les employés de banque et d’assurance, « l’extinction pourrait avoir lieu entre 2038 et 2051 », explique Erwann Tison. Pour les employés de la comptabilité, la fin de leur profession se déroulerait « entre 2041 et 2056 ». « Il faut se dire que ce ne sont que des prévisions », tempère le directeur des études, « néanmoins la disparition de ces métiers-là doit quand même être anticipée, les actifs occupants ces métiers doivent se préparer ».

Des métiers qui avec l’arrivée des robots et de l’intelligence artificielle « ont déjà commencé à voir leurs effectifs décroître depuis les années 1986 ». Les secteurs concernés sont-ils en train de se mobiliser en prévision de la disparition annoncée de leurs professions ? « Malheureusement, il y a une espèce d’inertie par rapport à cette révolution-là », note Erwann Tison. « Ça peut paraître compliqué pour des personnes qui sont non qualifiées, mais cela demande de ne plus sacraliser la qualification et le diplôme et bien valoriser l’expérience et la compétence. Par exemple, les hôtesses de caisse qui après plus de trente ans d’expérience se retrouvent au chômage, dû justement à un remplacement par une machine, font d’excellentes commerciales pour des grandes entreprises de par leur analyse de la consommation humaine ».

La révolution numérique n’est pas une fatalité, souligne le directeur des études à l’Institut Sapiens. « La disparition des métiers en question ne va pas forcément conduire au chômage de ces actifs-là. Les actifs occupants ces métiers en voie d’extinction ont toutes les compétences et toutes les qualités pour pouvoir se former et trouver un autre métier qui corresponde parfaitement à leurs compétences et leur expérience », conclut-il.

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