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Le trafic de drogue prospère dans les villes moyennes

Après les grands centres, au tour des villes moyennes de voir un très rentable trafic de drogues en tout genre s'implanter.

trafic de drogue
L'État se donne-t-il les moyens d'éradiquer le trafic de drogue ? (AFP Photo / Boris Horvat)

Brive-la-Gaillarde, Le Creusot, Cavaillon, Valence, La Roche-sur-Yon, Angoulême, Limoges, Poitiers, Alençon… Une note publiée dans le Journal Du Dimanche pointe l’alarmante montée en puissance du trafic de drogues dans les villes moyennes.

Un trafic de drogue qui monte en puissance

Cette vague de trafic de drogue dans les villes moyennes est-elle au fond si nouvelle que cela ? "C’est un phénomène qui monte en puissance, estime Didier Martinez, secrétaire général Occitanie du syndicat Unité SGP Police. Il a récemment pris beaucoup d’ampleur. Cela s’explique par le fait qu’il y a évidemment des consommateurs, qui jusqu’ici allaient s’approvisionner dans les grands centres."

"Le trafic de stupéfiants s’étend parce qu’il est très lucratif. Il intéresse énormément de monde. Les points de deal se multiplient, et on peut également se fournir en toute substance. En toute impunité, pour les vendeurs, bien sûr. Les jeunes sans formation peuvent, plutôt que de travailler, gagner 500, 1.000 euros par jour selon la fonction. Aucune activité professionnelle ne peut les intéresser."

 

L'impunité génère l'extension du trafic

Comment s'organise ce trafic ? Qui dirige ? "C’est très bien organisé, on assiste par mimétisme au même phénomène que dans les grandes villes, avec les halls d’immeuble occupés, la loi des quartiers, décrypte Didier Martinez, secrétaire général Occitanie du syndicat Unité SGP Police. Beaucoup d’argent circule, et c’est cela qui entraîne l’implication de jeunes : ils observent, préviennent, dealent, approvisionnement, recèlent. Tout un réseau très lucratif s’est mis en place, avec beaucoup de difficultés pour la police pour intervenir."

Pourquoi ? "Dans les villes moyennes, nous avons beaucoup moins de patrouilles de police la nuit. C’est plus délicat d’aller au devant des trafics, interpeller ou octroyer. Le gros risque est que cela se passe mal, d'être vulnérable. Avec un seul ou deux équipages, ils peuvent être assaillis, victimes d’affrontements, avec des blessés, des complications. Ces individus, quand ils sont interpellés, ont 25-30 faits à leur actif. D’où le dépit des forces de police face à ce phénomène. L’impunité génère l’extension de cette activité. Il est très difficile d’y mettre un terme, surtout dans les villes moyennes."

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