Et si le pic du Midi entrait au patrimoine mondial de l’Unesco ? Tel est le but, notamment avec le soutien d’Emmanuel Macron. Le Président de la République a profité de sa présence sur le Tour de France pour faire le détour.
Pic du Midi : un dossier déposé par la France
"C’est un soutien de poids et un soutien essentiel, confirme Nicolas Bourgeois, directeur adjoint du Pic du Midi en charge de la démarche Unesco. C’est un enfant de la Bigorre qui revient sur ses terres. Il a exprimé sa passion et sa volonté de voir l’observatoire du pic du Midi au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est essentiel car, à la fin, c’est la France qui présente cette candidature."
"Qui de mieux placé que le président de la République pour exprimer la volonté de la France pour que ce patrimoine soit reconnu par l’humanité." Quels sont les arguments en sa faveur, entre histoire et science ? "C’est sans doute le seul roman que Jules Verne n’a pas écrit, celui de la rencontre du grand monde des sciences européennes à la fin du XIXe siècle avec la population locale."
🏔️ Et si le pic du Midi entrait au patrimoine mondial de l’Unesco ?
🗣️ "Son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO est une garantie que ce lieu ne disparaîtra pas. Ce sera également un atout touristique majeur pour la Bigorre."
Nicolas Bourgeois, directeur adjoint du… pic.twitter.com/ULLv9ByFS1
— Sud Radio (@SudRadio) July 18, 2025
Un coup d'accélérateur
"Depuis 150 ans, les scientifiques et les acteurs locaux font ce qu’est le pic du Midi : le premier et le plus haut observatoire de haute montagne du monde, et toujours en activité de nos jours. Cela n’a pas d’équivalent à travers le monde à l’heure actuel." Où en sont les démarches pour cette inscription au patrimoine mondial de l’humanité ? "C’est très long, nous avons démarré il y a près de dix ans. Là, nous avons un coup d’accélérateur, c’est en très bonne voie. L’objectif est que l’État dépose la candidature officielle en janvier prochain à l’Unesco. L’échéance que nous espérons est 2027."
"L’observatoire se renouvelle également sans cesse. Ce n’est pas évident, quand on dépasse un peu les apparences de ce vaisseau là-haut qui a l’air solide et insubmersible. Il y a eu un effort énorme des acteurs locaux aux côtés des scientifiques pour pouvoir sauver cet endroit. Dans les années 1990, les élus locaux ont décidé de mettre en place une valorisation touristique pour faire face aux frais d’infrastructure de l’observatoire auxquels les scientifiques n’étaient plus capables de répondre."
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