Jean-Marc Chesnay s'est engagé dans le groupe de pompiers français parti prêter main forte aux secours libanais, huit jours après l'explosion survenue sur le port de Beyrouth, coûtant la vie à 170 personnes, selon un dernier bilan. Un groupe qui réunit Aide Actions Internationales Pompiers et Pompiers Missions humanitaires, engagé depuis samedi dernier sur le terrain.
Plus aucune chance de retrouver des survivants
Sur le terrain, "toutes les victimes n'ont pas encore été retrouvées", confie le pompier de la Drôme parti porter main forte sur les lieux du drame. "C'est compliqué de savoir réellement le nombre de victimes qui pouvait y avoir sur le site au moment de l'explosion", reconnait-il. Pour le moment, les pompiers français sont aux côtés de leurs homologues Libanais "pour les aider à retrouver qui de leurs pompiers sont toujours manquants".
Sur le point zéro du drame, où se situe l'équipe de bénévoles, "il n'y aura plus de survivant", se résigne le Jean-Marc Chesnay. "Nous travaillons à retrouver quelques choses de leurs collègues disparus", explique-t-il. "La difficulté est de savoir réellement les victimes qui sont allées dans les hôpitaux", admet le pompier français.
De nombreux blessés et sinistrés
L'explosion a détruit plusieurs hôpitaux. Depuis, "des hôpitaux tournent, des gens se sont fait soigner les premiers jours et restent maintenant chez eux pour recevoir des soins ou des consultations à domicile", rapporte Jean-Marc Chesnay. Dans l'équipe de bénévoles, "deux médecins et trois infirmiers sont dans les rues avec du matériel médical pour pallier à tout ça", explique le pompier.
Dans la capitale libanaise, "les gens ne peuvent plus rentrer dans de nombreux immeubles qui risquent de s'effondrer ou sont détruits", raconte le bénévole français. "La grosse force des Libanais, c'est leur entraide", souligne-t-il, voyant des Libanais "trouver des solutions pour se loger ou aller plus loin dans les montagnes pour se faire aider".
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