Face à la psychose ambiante et aux mesures sanitaires sans cesse renforcées, les deux auteurs tentent de prendre de la hauteur sur la situation actuelle, non sans nier le caractère grave de l'épidémie.
"Un problème bien réel et extrêmement grave"
Le livre part du facteur principal de la psychose : la pandémie de la Covid-19. "On a voulu tenir à la fois un discours rassurant, opposé à la psychose ambiante", expliquant que la Covid n'était pas une maladie très grave. "Sa mortalité est inférieure à 0,5%, mais en même temps, nous ne prenons pas du tout cette maladie à la légère", affirme Jean-Loup Bonnamy. Une maladie qui pose un problème "bien réel et extrêmement grave : la saturation des services hospitaliers".
"On n'a pas voulu être uniquement dans la critique de la psychose mais dans la construction d'une solution alternative plus efficace que le confinement", assure-t-il. Sur le plan strictement sanitaire, l'auteur observe que "le confinement ne marche pas très bien". Au-delà de ses effets économiques désastreux, "on pense que le plan sanitaire est une stratégie médiocre".
"On s'est beaucoup appuyé sur ce qui se fait à l'étranger"
Au vu des proportions, "le Covid n'est pas uniquement un problème sanitaire mais est devenu une crise". Spécialistes de la géopolitique, les deux auteurs cherchent à creuser sur ce qu'il y a derrière la crise : la gestion de crise. "Nous ne sommes pas médecins, mais les chiffres sont les chiffres", estime Jean-Loup Bonnamy. "On s'est beaucoup appuyés sur ce qui se fait à l'étranger, des expériences concrètes menées avec succès et on s'est beaucoup appuyés sur des médecins qui pensent comme nous", insiste l'auteur qui a pu en consulter un certain nombre.
Selon lui, la solution n'est pas le confinement pour plusieurs raisons. Si dans une région aussi sismique que le Japon, "les Japonais ne se sont pas mis en tête d'empêcher les tremblements de terre", le virus est "la même chose". "On peut les détecter, les anticiper et faire de la construction antisismique", remarque-t-il sur l'île nippone. "On vit avec mais on fait des choses efficaces. Le virus, c'est une création de la nature, on ne sait même pas comment il se transmet et on ne sait pas du tout lutter contre une épidémie respiratoire", rapporte-t-il, précisant que quand le gouvernement dit que l'épidémie est hors de contrôle, "ce n'est qu'en partie vrai, elle n'a jamais été sous contrôle".
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