Harry Thompson est Britannique et vit en France depuis 28 ans. Il attend sa naturalisation. Il était l’invité de l’émission "C’est à la une" le 3 octobre 2019 sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Les Britanniques vivant en France ont du mal à prévoir leur futur"
"Je vis le Brexit assez mal. J’ai un époux français, je pense que sa situation est plutôt favorable. J’ai eu ma carte de séjour permanente après un long parcours. Et ma naturalisation est en cours.
Mais pour mes compatriotes qui vivent ici, c’est assez compliqué. Je connais des retraités qui ont dû rentrer en Angleterre avec toutes les difficultés, d’autres Britanniques qui ont du mal à prévoir leur futur et qui ne savent pas comment ils peuvent continuer à travailler ici", a raconté Harry Thompson.
"Les Britanniques établis à l’étranger auraient pu empêcher le vote du Brexit"
"Je ne comprends plus mon pays. Je ne comprends pas comment ils peuvent se comporter de cette façon. Tout est fait sur la base de mensonges. À partir de 15 ans à l’étranger, on n’a plus de droit de vote au Royaume-Uni. D’autres Britanniques et moi-même n’avons pas pu participer au référendum. Les Britanniques ici auraient pu faire un grand effort pour empêcher le vote du Brexit.
Faire cela de la part d’un pays qui, à une époque avait dit : 'Allez-y, faites votre vie en Europe', je ne comprends pas. C’est très compliqué, je ne suis pas le seul à le vivre très mal", a poursuivi Harry Thompson.
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