"L'Espagne comme le Portugal sont en zone verte"
Le gouvernement n’impose pas de mesures de restrictions pour les départs en vacances, mais déconseille certaines destinations comme l’Espagne et le Portugal. "Il faut comprendre que le secrétaire d’État met en garde car il y a une augmentation de la contamination dans ces deux pays, commente Didier Arino, directeur général du cabinet Protourisme. Mais là où les choses ne sont pas claires, c’est que l’Espagne comme le Portugal sont en zone verte sur la carte du gouvernement. Cela signifie que l’on peut y aller sans aucune restriction."
"On voit bien là la limite du système, estime-t-il. Cela démontre que tant que nous ne serons pas vaccinés massivement, nous aurons des phases d’ouverture puis de fermeture des frontières, de restrictions puis de déconfinement. On n’en sortira pas. On le voit avec des pays faiblement vaccinés. C’est le cas du Japon, où il n’y aura pas de spectateurs pour les Jeux Olympiques. Des pays ont fermé complètement leurs frontières et sont à la merci de l’arrivée du variant via un ou deux passagers. C’est le cas de l’Australie."
[#SudRadio] @DidierArino, DG du cabinet Protourisme
➡️ Le gouvernement déconseille l'#Espagne et le #Portugal🗣️ "Les agences de voyages sont embêtées. Les clients veulent se faire rembourser. Mais les agences ne peuvent pas car les vols sont assurés ! Il y a de la confusion" pic.twitter.com/PYsEmF2z4x
— Sud Radio (@SudRadio) July 9, 2021
"À l’avenir, il faudra être vacciné pour voyager"
"C’est une situation totalement insoluble, juge Didier Arino. Les agences de voyage sont très embêtées. Leurs clients sont inquiets. Ils disent « le secrétaire d’État me déconseille d’aller en Espagne ou au Portugal, donc il faudrait me rembourser. » Mais elles ne peuvent pas. La compagnie aérienne assure les vols, les établissements sont ouverts. Cela génère de la confusion. Sur le fond, le secrétaire d’État n’a pas tort ; sur la forme, soit on interdit soit on autorise de se rendre dans ces pays. Entre les deux, c’est compliqué. Il va peut-être être falloir être beaucoup plus clair : c’est la liberté de chacun d’être vacciné ou pas. Mais si l’on veut voyager, la liberté s’arrête là. À l’avenir, il faudra être vacciné pour voyager."
"D’autre part, nous sommes au cœur de l’Europe et nos frontières sont des passoires, estime le directeur général du cabinet Protourisme. Les douaniers ne peuvent pas contrôler l’ensemble des flux. Il n’y a pas de véritable harmonisation européenne. Si vous n’êtes pas vacciné, certains pays vont imposer la quarantaine, comme le Danemark ou l’Autriche. Les règles changent selon les pays, entre ceux qui demandent des PCR, des antigéniques, à partir de l’âge de 6 ans, comme l’Italie ou 11 ans. Ce n’est pas simple, pour le vacancier, de s’y retrouver parmi toutes ces règles. Habituellement, 25 à 30% des vacanciers partent à l’étranger. Cette année, 15% des Français envisageaient de le faire. Ces chiffres pourraient encore baisser compte tenu de la situation confuse. Peut-être que la meilleure des choses est de rester dans l’Hexagone, de privilégier la destination France !"
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