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Face à la grippe aviaire, "aucune possibilité de mettre les animaux à l’abri"

Damien Sourbié, éleveur-gaveur à Montsoué (Landes), était interviewé dans "le coup de fil du matin" sur Sud Radio le 4 janvier. "Le coup de fil du matin" est diffusé tous les jours à 7h12 dans la matinale animée par Cécile de Ménibus et Patrick Roger.

On recense 61 foyers de contamination à la grippe aviaire en France, dont 48 dans les Landes. (Photo by Iroz Gaizka / AFP)

L’épidémie s’étend en France… Le ministère de l’agriculture a annoncé 61 foyers de contamination à la grippe aviaire en France, dont 48 dans les Landes. Mauvaise nouvelle pour les producteurs de foie gras, alors que les préfets peuvent imposer un abattage préventif.

"On ne sait pas trop ce qui va se passer"

"On redoute la progression de l’épidémie, on sait qu’elle avance, explique Damien Sourbié, éleveur-gaveur à Montsoué (Landes). Elle se rapproche de plus en plus de mon exploitation. Je fais partie des circuits courts en système autarcique, avec une dérogation. Je n’ai aucune possibilité de mettre mes animaux à l’abri. Mes canards sont à l’extérieur et aujourd’hui, on sait que le virus se trouve à 4 kilomètres de mon exploitation."

Que disent les autorités sanitaires et les vétérinaires ? "On ne sait pas trop. Ils nous ont contactés, pour vérifier si nous étions toujours là et où étaient nos canards ! On écoute, mais on ne sait pas trop ce qui va se passer. Alors on attend", confie l’éleveur-gaveur.

"Les circuits courts ont très bien marché"

On comptabilise désormais une quarantaine de foyers épidémiques en France, dont une vingtaine apparus en décembre. Comment stopper cette progression ? "Les services vétérinaires essaient d’abattre les bêtes dans un rayon de un à trois kilomètres autour des foyers d’épidémie pour essayer d’arrêter la maladie. Mais on voit malheureusement que cela n’a pas l’air de marcher."

Que peut-on faire ? "La seule chose que l’on maîtrise, c’est ce qu’on a fait il y a quelques années : abattre dans un rayon de dix kilomètres, estime Damien Sourbié. Je fais partie de cette zone. On peut avoir à abattre dans une zone de dix kilomètres pour protéger le reste du département. On a appris des choses avec la grippe aviaire, mais on n’est pas au top. J’avais fait partie jadis des exploitations sur la ligne rouge, pour lesquelles on ne sait pas s’il faut abattre ou pas. On espère qu’il y aura des indemnisations pour les abattages maladie à cause du virus. Heureusement, nous avons assuré nos ventes en fin d’année ; les circuits courts ont très bien marché."

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Retrouvez "le coup de fil du matin" du lundi au vendredi à 7h12 sur Sud Radio, dans la matinale de Cécile de Ménibus et Patrick Roger.
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