"Ce sont surtout des locaux"
L’accès au plateau de Beille, en Ariège, a dû être momentanément fermé dimanche 14 février du fait de l’affluence. "Par rapport aux contraintes sanitaires et à la gestion des flux, nous avons dû interrompre la circulation pendant deux heures, explique Georges Vignaud, directeur de la station de ski de la communauté de communes de Haute-Ariège. Cela nous arrive quelques fois dans la saison. Cette année, c’est assez particulier. C’est un contexte que l’on espère ne pas revivre. Pour les fréquentations, oui, mais pour la gestion, non !"
Bénéficie-t-il d’un certain report de la clientèle des stations des Alpes ? "Ce sont surtout des locaux qui sont habitués à des stations de ski alpin des Pyrénées, estime-t-il. Des gens coincés chez eux pendant la semaine et qui viennent prendre l’air chez nous. Il y a aussi des gens qui font de courts séjours, sur le week-end. Jusqu’à mi-mars, on ne va pas beaucoup dormir. Les conditions sont bonnes, on travaille la neige la nuit. On se prépare à accueillir du monde pendant les quinze jours de vacances de Toulouse."
"La totalité du domaine est ouverte"
Quel est le profil des vacanciers ? "On constate une évolution cette année, avec pas mal de couples entre 40 et 55 ans, des groupes de jeunes et ensuite notre clientèle de famille qui vient faire du ski de fond, de la luge, de la raquette, détaille Georges Vignaud. Et puis les fondeurs et raquetteurs, car nous avons aussi 35 km de pistes de raquette". Peut-on manger ? "Il y a tout ce qu’il faut. Nous avons de la vente à emporter sur site, pas de table en terrasse. Nous avons réparti des tables de pique-nique sur le domaine."
"Nous avons maintenant une neige de printemps, mais nous avons la quantité. La totalité du domaine est ouverte. Nous avons renforcé les équipes. Le fait d’avoir fermé certaines stations de ski m’a permis de récupérer des personnels, explique le directeur de la station. Nous n’avons que les tapis qui sont ouverts, nous avons doublé les capacités extérieurs. Nous avons fait le maximum de ce que l’on pouvait faire. Il fallait en passer par là pour rester dans les normes. Des gens venus du ski alpin nous ont dit 'on reviendra car a retrouvé de la quiétude et du silence'. On a 1.000 hectares sur le domaine. C’est un zoom sur notre activité. Nous sommes les petits poucets de la neige !"
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