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Écoles : "Le gros problème, c'est le mal-être des élèves"

Comme prévu, l’école a repris en présentiel lundi 26 avril pour les maternelles et les primaires avec une nouveauté : un dépistage du Covid-19 avec des tests salivaires. Avec l'accord de leurs familles, les élèves sont testés en classe, avec une infirmière scolaire ou une personne mandatée par l'Éducation nationale et pour les maternelles, il y a l'option test à la maison. Mais à l'échelle nationale, le déploiement est disparate selon les écoles et les villes. Que pensent parents et enfants de ce dépistage ?

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Une infirmière scolaire pendant le Covid, avec le casse-tête du protocole sanitaire. (© AFP)

Reportage dans le Nord de Mathilde Jullien pour Sud Radio

 

 

"J'ai trouvé plutôt ça amusant !"

Dans l'école de Maya, en CP à Paris, les tests sont arrivés, et ça s’est plutôt bien passé : "il y avait un pot, il fallait cracher dedans ! raconte-t-elle à Mathilde Jullien. J'ai trouvé plutôt ça amusant !" Ce n’était pourtant pas gagné d’avance d’après son père : "elle ne voulait pas, elle a fini par accepter. C'est important de leur expliquer", estime-t-il

Naouwel, mère de deux enfants testés, applaudit la mesure : "j'ai accepté directement, c'est pour le bien-être de mes enfants et de ceux de l'école". Mais d’autres parents comme Leïla sont sceptiques : "on n'a pas trop compris quelle était la fiabilité de ces tests", confie-t-elle.

À Montreuil, plusieurs écoles n’ont pas le test : "les tests ne sont pas là, on n'a aucune information et toutes les autres mesures possibles ne sont pas mises en œuvre non plus", déplore Elsy, membre FCPE 93.

 

"Le gros problème, et ça dure depuis des mois, c'est le mal-être des élèves"

Dans le Pas-de-Calais, les tests sont là mais l’adhésion est mitigée : "comme derrière il faut refaire un test PCR si on est déclaré positif, certains parents souhaitent que leur enfant le fasse et d'autres non, car ils n'en voient pas la nécessité à partir du moment où leur enfant n'est pas malade, explique Karine Dupuis, présidente FCPE. Ce n'est pas leur première inquiétude".

 

 

Les parents alertent sur d’autres préoccupations : le moral des enfants, en berne, et l’angoisse des examens pour les plus grands. "Le gros problème qu'on a, et ça dure depuis des mois, c'est le mal-être des élèves, affirme Karine Dupuis. Les gamins sont angoissés, ont des problèmes de sommeil et font des crises d'angoisse".

 

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