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Des chercheurs à l'heure martienne à Toulouse: "Tous les jours, on suit les premiers pas de Perseverance"

Deux semaines déjà que Perseverance s’est posé sur Mars. À Toulouse au Centre national d'études spatiales (CNES), les scientifiques sont mobilisés pour travailler avec le Rover martien, notamment en manipulant SuperCam, instrument franco-américain développé par le CNRS et le CNES. Ce mercredi-soir, le CNES a fait un point d’étape des débuts de la mission... Et tout se passe bien !

Un modèle 3D de la SuperCam au CNES de Toulouse. Christophe PETIT TESSON / POOL / AFP)
Reportage Sud Radio de Christine Bouillot

 

Comme Perseverance s'est posé sans dommage dans un cratère proche d’une ancienne rivière asséchée, sur Mars, les scientifiques du CNES à Toulouse ont d'ores déjà de la matière à traiter.

 

"Perserevance s'est attaché à faire des mosaïques d'images, du paysage qui est autour de nous. Cela permet de nourrir les géologues que nous sommes, pour s'interroger sur ce site, que jusqu'ici on avait vu seulement du dessus. Ce qui nous permet vraiment de voir, par exemple, la dimension de ce delta un peu plus à l'ouest du point d'atterrissage, du bord du cratère qu'on espère visiter en fin de mission."

- Olivier Gasnault, chercheur à l'Irap, l'institut de recherche en astrophysique

 

Tous les équipes vivent à l’heure martienne, en décalage avec l‘heure terrestre. Tous les jours, ils vivent en quelque sorte sur Mars, leur terrain de jeu d’exploration.

 

"Ce qui nous fait rêver, c'est d'être plongé dans cet environnement là. Les traces que peuvent faire les roues quand le Rover se déplace, et du coup on suit ses premiers pas. Comme quand vous lâchez la main d'un enfant et qu'il commence à marcher. Là, c'est pareil, on regarde tout ce qu'il fait, comment il se débrouille sur toutes les fonctionnalités. On a vraiment l'impression d'y être"

- Magali Bouissou-Mann, responsable des instruments du Supercam

 

Un travail avec Perseverance qui s’additionne aussi avec l’autre robot, Curiosity, lui aussi piloté en partie depuis Toulouse. Le CNES qui recevra la visite vendredi d'Emmanuel Macron à Toulouse, à l'occasion du tout premier exercice militaire spatial français: la mission AsterX , premier exercice de défense spatiale du genre en Europe, auquel sont associés l'Allemagne, l'Italie, et les Etats-Unis. Puis le chef de l'Etat se rendra dans un centre d'entraînement de la Légion étrangère à Saint-Gaudéric dans l'Aude.

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