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Confinement : les contrôles se multiplient

Par Grace Leplat avec Thomas Rossi

100 000 contrôles de police ont déjà été effectués depuis le 30 octobre 2020 pour vérifier le respect des règles de déplacements. Après un weekend de tolérance pour permettre aux Français partis en vacances de rentrer chez eux, de nombreux contrôles sont organisés en France. Exemple dans les Hautes-Pyrénées, à Tarbes, où une grande opération avait lieu hier sur l'une des places centrales de la ville. Reportage de Thomas Rossi.

Un reportage de Thomas Rossi

 

Alors que certains voix s'élèvent pour durcir le confinement, les forces de l'ordre font appliquer les règles déjà en vigueur. Comme il y a quelques mois, les contrôles se multiplient un peu partout en France pour vérifier notamment les attestations et les motifs de déplacements. Exemple dans les Hautes-Pyrénées, à Tarbes, où une grande opération a eu lieu le 04 novembre 2020 sur l'une des places centrales de la ville.

Le message : mettre fin à la tolérance jusque-là mise en place. Même s'il y a des cas particuliers comme un jeune papa sorti pour déclarer la naissance de sa fille en mairie. Les forces de l'ordre de certaines villes étaient appelées à faire preuve de pédagogie ces dernières semaines pour le couvre-feu, ainsi que ces derniers jours pour le confinement : "il y a eu la question du weekend avec la dimension religieuse mais maintenant c'est mis en place. Nous n'hésitons plus à verbaliser quand il y a infraction" explique Rodrigue Furcy, le préfet des Hautes-Pyrénées.

L'attestation dérogatoire entre dans les habitudes

Ce mercredi 04 novembre 2020, les contrôles concernaient donc tout le monde : les voitures, les vélos, et les piétons... "Tout le monde sort. On n'y arrivera jamais" s'inquiète Jean-Pierre. Ce lundi, il y avait beaucoup de monde sur la place de Tarbes où ont eu lieu les contrôles. Comme dans le reste de la France, certains Français qui redoutent de se confiner et défient les restrictions. "Ca fait bizarre. On vous demande où vous allez, ce que vous faites. C'est mon intimité" explique Ferland. La majorité des badauds contrôlés ce jour-là à Tarbes ont néanmoins sorti leur attestation sans rechigner. Laurent Sindic est le directeur départemental de la sécurité publique. Selon lui, "Les gens ont compris la priorité sanitaire. C'est ce qui prime sur d'autres impératifs. Pour le moment les gens l'acceptent bien".

Dans ce département d'environ 230 000 habitants, où les capacités hospitalières sont saturées, 250 contraventions ont été dressées depuis le samedi 31 octobre.

 

Grace Leplat avec Thomas Rossi.

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