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Ce qu’il faut retenir du plan climat de Nicolas Hulot présenté ce jeudi

Par Benjamin Jeanjean

Lors d’une conférence de presse ce jeudi, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot a présenté les grandes lignes de son "plan climat".

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C’est l’un des premiers grands dossiers de Nicolas Hulot, quelques jours à peine après son vrai-faux bras de fer avec le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert sur la question de l’interdiction des néonicotinoïdes. Ce jeudi, l’ancien présentateur télé, aujourd’hui pierre angulaire du gouvernement d’Édouard Philippe, présentait son "plan climat" censé faire entrer la France dans l’économie verte du 21ème siècle.

Finies les voitures à essence ou gazole d’ici 2040

Parmi les mesures annoncées, le ministre a notamment indiqué sa volonté d'"accélérer le développement des aides pour l'achat de voitures moins polluantes, à destination des ménages les plus modestes", évoquant "une prime de transition pour remplacer un diesel datant d'avant 1997 ou essence d'avant 2001 par un véhicule plus propre neuf ou d'occasion". Alors que le système de bonus-malus actuel ne concerne que les achats de véhicules neufs, le nouveau dispositif concernera également le marché de l'occasion.

Par ailleurs, le gouvernement a fixé une échéance précise pour la fin de la commercialisation en France des voitures roulant uniquement à l'essence ou au gazole. "Nous annonçons la fin de la vente des voitures à essence et diesel d'ici 2040", a ainsi déclaré Nicolas Hulot, reconnaissant que cet objectif est "lourd" pour les constructeurs automobiles mais prenant exemple notamment sur le constructeur suédois Volvo, à la pointe dans ce domaine.

Baisse de la part du nucléaire et soutien à l’isolement des bâtiments

En ce qui concerne les "passoires thermiques", ces bâtiments mal isolés et consommant trop d'énergie, ils devront être éradiqués dans les dix ans à venir. "Dans ce délai de dix ans, on va faire disparaître tout ce qu'on appelle les passoires thermiques", a-t-il promis, indiquant que quatre milliards d'euros seront investis dans la lutte contre la précarité énergétique. Le gouvernement souhaite "aider les Français à produire et consommer leur propre électricité", a-t-il ajouté.

Éternel sujet de discussions en France, le nucléaire a bien entendu été évoqué par Nicolas Hulot, qui a répété que sa part dans la production d’électricité française devra être réduite à 50% d'ici 2025, conformément à la loi de Transition énergétique votée en 2015. Confirmant l'objectif de 32% d'énergies renouvelables en 2030, le gouvernement proposera aux partenaires de la France une interdiction de la production d'électricité au charbon d'ici 2022.

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