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Barbara Pompili en visite à Biarritz : objectif zéro déchet plastique

Maider Arosteguy, maire de Biarritz, était l’invitée de Benjamin Glaise le 12 août dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.

La nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, est en visite à Biarritz pour sensibiliser à la lutte contre les déchets plastiques sur les plages.

 

Un plan national contre les déchets plastiques

Elle vient y lancer le plan national de la charte contre les déchets plastiques sur les plages, expérimenté depuis un an par 14 communes du littoral, dont Biarritz. Zéro plastique rejeté en mer d’ici 2025, est-ce vraiment réalisable ? "Concrètement, un gros effort est concentré sur les associations qui sensibilisent les jeunes sur le fait de ne pas utiliser de plastique, de ne pas jeter de déchets, explique Maider Arosteguy, maire de Biarritz. Mais la charte expérimentée depuis un an sensibilise aussi les restaurateurs, la vente à emporter, sur les petits détails du quotidien. Gobelets, cuillères... Ce sont tous ces réflexes que l’on a dont il va falloir se passer, que l'on puisse transformer cette utilisation pour aller vers des matériaux éco-responsables."

Concrètement, on n’utilise vraiment plus de gobelets en plastique à Biarritz ? "La crise du Covid est venue perturber cet élan. Il y a tout un travail à refaire autour des nouvelles habitudes. Les mauvaises habitudes ont la vie dure, et nous avons beaucoup de mal avec les nouveaux déchets que sont les masques. On en voit beaucoup par terre. Nous allons mettre en place des containers spécifiques, très rapidement dans divers points de la ville, car le port du masque est obligatoire en hypercentre. Ceci afin que les habitants et touristes puissent avoir le réflexe de jeter ces déchets plastifiés dans ces containers."

La crise du Covid a brisé l'élan

Les actions de sensibilisation font-elles vraiment effet ? "Très honnêtement, confie la maire de Biarritz, pas de langue de bois, nous avons beaucoup d’efforts à faire. Il faut que l’on reprenne à zéro. Bien que la ministre soit là pour mettre les points sur les I, le travail des associations qui répètent, qui sensibilisent est une clé pour avancer plus rapidement." Quel budget cela représente-t-il ? "Cela se traduit par 150.000 euros pour le ramassage des déchets en mer, avec des bateaux spécifiques. Les déchets flottants représentent 95% de ce que nous ramassons. Après, c’est au travers des enfants que va venir la prise de conscience qu’il ne faut plus utiliser de produits plastiques."

Le bilan n’est donc pas forcément positif ? "Il est compliqué, reconnaît Maider Arosteguy. Je ne veux pas tout mettre sur le dos de la crise du Covid, mais nous avons besoin d’un nouvel élan. Cette non utilisation du plastique est largement à améliorer. Le gouvernement s’était engagé, quand nous avions signé la charte, à nous offrir des kits à donner aux restaurateurs de la vente à emporter, pour savoir ce que l’on doit faire, comment s’améliorer. Ils n’ont jamais été fournis. Aujourd’hui, c’est une nouvelle impulsion que l’on attend, et un accompagnement avec ces kits."

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