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Top 14 : "Bouleversé" par la fusion, Max Guazzini tacle sèchement Lorenzetti

Par Benjamin Jeanjean

Ancien président du Stade Français, Max Guazzini s’est montré très critique envers le projet de fusion entre son club de cœur et le Racing-Metro 92.

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Président emblématique du Stade Français dans les années 1990 et 2000, Max Guazzini a grandement contribué à redonner ses lettres de noblesse au club de rugby parisien. Alors que son successeur Thomas Savare vient d’annoncer avec son homologue du Racing-Metro 92, Jacky Loreznetti, leur intention de fusionner les deux clubs dès la saison prochaine en Top 14, celui qui a été vice-président de la LNR de 2012 à 2016 a été interrogé par Le Figaro sur ce projet qui n’en finit pas de susciter des critiques, les joueurs du Stade Français ayant même décidé de faire grève ce week-end.

"Un club qui existe depuis le 19e siècle ne peut pas disparaître"

"Je suis bouleversé. C’est un choc. Un club qui existe depuis le 19e siècle, qui compte quatorze titres de champion de France, ne peut pas disparaître d’un trait de plume. C’est évident. Pas seulement pour moi. J’ai reçu des dizaines de messages poignants de soutien de joueurs de tous les clubs, pas seulement du Stade Français. Des messages, gentils, de condoléances. L’un m’a écrit «Dans cette épreuve, je pense à toi. Nous ne lâcherons rien. Nous nous battrons pour ce club et pour toi…» Tout le monde est touché. Il n’y aura plus de Stade Français, ce nom magique, dans le Top 14. Je me suis battu, sacrifié pendant des années pour reconstruire la maison Stade Français. Et là elle va, quel que soit l’habillage, être rasée par des promoteurs immobiliers au nom de leur logique industrielle", a-t-il déploré.

"Dans l’histoire, Jacky Lorenzetti fait une très bonne affaire"

Difficile de ne pas voir Jacky Lorenzetti dans le viseur de Max Guazzini. Selon ce dernier, le Racing Metro est tout bonnement sur le point de racheter un club rival qui lui faisait de l’ombre. "Quoi qu’on dise, je ne crois pas que ce soit une fusion. C’est une absorption. Faite dans une logique industrielle. La logique des affaires. Dans l’histoire, c’est Jacky Lorenzetti qui, très habilement, fait une très bonne affaire. Le gagnant, c’est lui. Il absorbe son concurrent, qui le gênait et, en plus, récupère un stade, Jean-Bouin, qui sera un stade de complément puisqu’il disposera bientôt de son Arena. Comme ça, il pourra organiser tous les concerts puisque l’équipe pourra jouer à Jean-Bouin", a-t-il pesté.

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