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Le président de la Seine-Saint-Denis boycotte Macron

Stéphane Troussel, président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, est pour le boycott des entreprises israéliennes au Bourget.

Troussel
Le président PS du département de Seine-Saint-Denis, Stéphane Troussel. (Ludovic MARIN / AFP)

Stéphane Troussel, président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, a décidé de ne pas accueillir le président de la République et ses ministres au salon du Bourget.

Stéphane Troussel contre la présence d'entreprises israéliennes

Pourquoi ? "En raison de la présence d'entreprises israéliennes accusées de violations du droit international". "J’ai décidé de ne pas participer au traditionnel accueil républicain lors de l’inauguration du salon. Cela marque notre refus de cautionner la présence d’entreprises d’Israël, un État accusé de violations massives du droit international."

"Je crois que la présence d’entreprises d’armement israéliennes en France est inacceptable. Vraisemblablement, certaines des armes présentées tuent des civils sur le sol gazaoui. Accepter ces entreprises au salon du Bourget, c’est refuser de voir la gravité de la situation à Gaza. Ce serait une faute morale et politique."

Des alliances locales avec LFI

Condamne-t-il également les bombardements israéliens en Iran ? "Je n’ai aucune sympathie pour le régime iranien ou ses initiatives de déstabilisation, déclare Stéphane Troussel, président socialiste du département de Seine-Saint-Denis. Mais je ne crois pas qu’un pays souverain puisse être attaqué par un autre. Les bombardements israéliens en Iran sont faits en dehors de toute base légale internationale. Cela risque d’embraser encore un peu plus la région. Cela ne permettra pas à Netanyahu et à son gouvernement d’extrême-droite de faire oublier les massacres en cours à Gaza."

Pour Jérôme Guedj, Jean-Luc Mélenchon est "un salopard antisémite". "Je ne rentrerai pas dans cette polémique. Il a eu cette phrase personnelle compte tenu des attaques antisémites violentes dont il a fait l’objet. Je ne mettrai jamais un signe égal entre la gauche insoumise et l’extrême droite pour empêcher la gauche de l’emporter dans ce pays. Il n’y aura pas d’accord national avec les Insoumis. Mais il y aura des discussions locales. Aucun dirigeant socialiste n’ira dire à un maire qu’il n’a pas le droit de le faire. Quant à la présidentielle, nous ne pensons pas que Jean-Luc Mélenchon soit en capacité d’être au deuxième tour et de battre l'extrême droite."

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