Un sondage Ifop/Fiducial pour Sud Radio, Le Midi Libre, Vià Occitanie et Cnews donne Robert Ménard vainqueur au premier tour avec 61% pour sa liste. Robert Ménard était l'invité de Patrick Roger le 5 février 2020 dans l’émission "C’est à la une" sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 8h10.
"Béziers est plus belle qu’elle ne l’était avant"
"Je me garde de tout triomphalisme. Évidemment c’est un sondage. La campagne commence à peine, et les choses peuvent changer. Je crois que c’est juste la reconnaissance d’une évidence : Béziers a changé. Ceux qui le nient font des scores bien moins importants.
On peut ne pas être d’accord avec tout ce que je fais, on peut ne pas être d’accord avec le style, avec mes idées, mais il ne faut pas nier l’évidence. La ville est plus belle qu’elle ne l’était avant. Elle est plus sûre. Que voulez-vous que je vous dise ? La sécurité, ce n’est pas moi qui le dis, c’est les chiffres officiels, c’est le préfet, c’est le commissaire divisionnaire. La ville est plus propre, il suffit de s’y promener" a commenté Robert Ménard.
"Clairement, je mène une politique de droite"
Interrogé sur la recette de ce succès qu’il revendique, Robert Ménard a répondu : "il faut faire le boulot. À 7 heures du matin je suis à la mairie et je rentre chez moi à 23 heures. Il faut dire la vérité aux gens, il ne faut pas leur raconter des bobards. Aujourd’hui pendant la campagne électorale, j’entends des promesses dont tout le monde (y compris ceux qui les font) sait que c’est impossible. Si vous arrivez à renouer avec les gens, si vous parlez comme eux, si vous comprenez leurs problèmes, vous allez gagner. Et puis le maire, c’est l’élu le plus sympathique, le plus populaire".
À la question de savoir s’il menait une politique de droite à Béziers, Robert Ménard a répondu : "oui, clairement. La sécurité est la première obligation d’un maire. C’est la première preuve d’amour aux gens, aux petites gens. Quand vous êtes dans un quartier difficile et que vous n’avez pas l’argent, vous ne le quittez pas. S’occuper de la propreté de la ville, c’est la première chose que les gens voient. Là, par exemple, on va détruire 600 logements dans un quartier difficile et construire un marché couvert et un centre médical, je ne crois pas que ce soit de la cosmétique".
Quant à l’éventuel soutien du Rassemblement national, Robert Ménard a répondu : "je n’ai demandé le soutien de personne, je ne revendique le soutien de personne. Je laisse les partis loin de moi".
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