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Richard Ferrand ne quittera pas le Perchoir s’il est mis en examen

Par La Rédaction

Richard Ferrand candidat du groupe LREM devrait être élu cet après-midi président de l’Assemblée nationale. Toujours sous le le coup d’une information judiciaire, le successeur de François de Rugy exclut de quitter ses fonctions s’il venait à être mis en examen. Patrick Roger s’interroge sur ce choix en compagnie de Florian Bachelier, député LREM et premier questeur de l’Assemblée nationale.

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Alors qu’il venait d’être nommé ministre de la Cohésion des territoires depuis un mois, Richard Ferrand avait dû démissionner suite à l’enquête sur les mutuelles de Bretagne. Si Le parquet de Brest a depuis classé le dossier en octobre 2017 estimant que « Les infractions d'abus de confiance et d'escroquerie ne sont pas constituées, faute d'un préjudice avéré », une nouvelle plainte a été déposée par l'association Anticor, qui lutte contre la corruption politique.

Patrick Roger recevait Florian Bachelier, député LREM d’Ille et Vilaine et premier questeur de L’Assemblée nationale ce matin sur Sud Radio. « Faire d’un ministre démissionnaire, le quatrième personnage de l’Etat, n’est-ce pas un petit cas de conscience pour les députés LREM ? » demande le journaliste. «  Il y a une enquête préliminaire mais même pas une mise en examen » répond le député. Et d’ajouter : «  Deux magistrats ont auditionné des dizaines de personnes et le dossier était vide. « 

En juillet dernier, Richard Ferrand a obtenu que le pôle financier du tribunal de Paris soit dessaisi du dossier en raison de la présence d'Eric Alt, vice-président d'Anticor et magistrat au tribunal de grande instance de Paris. Cette seconde plainte sera désormais instruite à Lille. Florian Bachelier au micro de Patrick Roger estimait que «  Le vice président du tribunal de Paris en exercice, ça cela pose le problème de conflit d’intérêt ! Maintenant le troisième magistrat va redire la même chose que ses deux collègues qui ont analysé le dossier, il n’y a rien ! »

Mardi dernier dans un entretien à Libération, le député du Finistère a indiqué qu'il ne démissionnerait pas s'il était élu au Perchoir et mis en examen dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne : "Ce serait un déséquilibre total si demain tous les parlementaires étaient mis dans la main de la seule autorité judiciaire", a répondu Richard Ferrand. "De plus, il y a une différence radicale entre une mise en examen qui procède de réquisitions du parquet, qui dit après enquête qu'il y a infraction à la loi, et ce qui procède simplement d'une plainte avec constitution de partie civile qui relève de la mécanique judiciaire".

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