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Remaniement : "Nous avons besoin d'un nouveau souffle" reconnait Hugues Renson

Par La Rédaction

Hugues Renson, député LREM de Paris et vice-président de l'Assemblée nationale, était l'invité politique du Grand Matin Sud Radio.

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Le nouveau gouvernement d'Édouard Philippe devrait être annoncé ce mardi. Après la rentrée mouvementée de l'exécutif et les départs de deux des principales figures de l'équipe gouvernementale, Nicolas Hulot et Gérard Collomb, ce remaniement marque l'occasion de reprendre la main.

Invité du Grand Matin Sud Radio, Hugues Renson n'a pas caché que la majorité traversait actuellement une "zone de turbulences", mais a également laissé entendre que, sur le fond, rien n'allait changer.

Nous avons besoin de sortir de cette zone de turbulences, de redonner un nouveau souffle et un nouvel élan. Ça passe aussi par de nouvelles têtes

"La rentrée est difficile et, quand il y a un gros temps, il faut savoir à la fois garder le cap et pouvoir remettre un peu d'essence dans le moteur, a expliqué Hugues Renson, député LREM de Paris et vice-président de l'Assemblée nationale. On a besoin d'un nouveau souffle. Il ne s'agit pas de changer de ligne politique, ce serait incompris par les Français et inutile par rapport à la politique économique et sociale que nous menons, mais nous avons besoin de sortir de cette zone de turbulences, redonner un nouveau souffle et un nouvel élan. Ça passe aussi par de nouvelles têtes."

 

"Il ne s'agit pas de changer des têtes pour changer des têtes, a-t-il toutefois nuancé. Un remaniement, c'est utile, mais pour quoi faire ? Je vois trois priorités. L'urgence climatique, l'agenda social et la méthode de gouvernance. Je pense qu'on ne peut pas gouverner seul, sans les corps intermédiaires, sans les collectivités locales. Il y a, de la part du président de la République, une prise de conscience. Tout le monde comprend bien que nous avons besoin de relancer la machine. Le président de la République est très attentif à l'état de l'opinion et aux préoccupations des Français."

Hugues Renson a également réagi à la publication du rapport annuel du GIEC, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, selon lequel il faudra arriver à la neutralité carbone d'ici 2050 pour atteindre les objectifs de limitation à 1,5 degré du réchauffement climatique.

Le réchauffement climatique n'est plus une éventualité ni une hypothèse

"Le GIEC a tiré une nouvelle fois un signal d'alarme. Le réchauffement climatique n'est plus une éventualité, une hypothèse. La question environnementale, c'est la question climatique et les gaz à effet de serre, c'est aussi la question de la protection de l'environnement et la préservation indispensable de la biodiversité. Essayons de concentrer nos efforts sur ces trois priorités. Nous avons une responsabilité historique, décisive, générationnelle, mais aussi collective. Ce sont les États, les collectivités locales, les entreprises et les individus eux-mêmes qui ont à faire un effort", a assuré Hugues Renson.

Une action collective qui passera également par repenser la place de la voiture dans les grandes villes : "Il faudra très certainement piétonniser davantage et promouvoir encore plus les transports en commun, les véhicules propres, parce que les grandes capitales doivent évidemment considérer que la voiture à moins sa place en son centre. L'urgence, c'est la réduction des gaz à effet de serre. L'action qui est menée à Paris va évidemment dans le bon sens."

 

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