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Quelle destination pour l'Aquarius ? N. Loiseau espère une réponse "dans la journée"

Par La Rédaction

Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, était l'invitée politique du Grand Matin Sud Radio.

Nathalie Loiseau, interviewée par Patrick Roger sur Sud Radio, le 16 novembre, dans "le petit déjeuner politique".

Alors que l'Aquarius, le navire de l'ONG SOS Méditerranée, qui transporte actuellement 58 migrants secourus en mer Méditerranée, a demandé à pouvoir accoster en France, à Marseille, Paris préfère et travaille actuellement à trouver une solution européenne.

C'est ce qu'a reconnu, à demi-mots, Nathalie Loiseau, ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, invitée politique du Grand Matin Sud Radio.

Si elle n'a jamais complètement évacué la possibilité d'un accueil du bateau à Marseille, la ministre a préféré évoquer les discussions en cours au sein de l'Union européenne.

 

 

"Faire faire 5 jours de mer à des gens qui ne pourraient en faire qu'un seul, est-ce que ça a du sens ?", a interrogé la ministre, en parlant du temps que mettrait l'Aquarius pour atteindre Marseille. Alors, pendant ce temps-là, les ministres de l'Union Européenne discutent pour trouver une solution, face au refus de l'Italie, pourtant le port le plus proche, donc celui qui devrait être privilégié selon le droit international, a décidé de fermer les portes.

"Depuis hier, les ministres de l'Intérieur de l'UE, notamment Gérard Collomb, y travaillent sans cesse, a expliqué Nathalie Loiseau. J'espère une réponse dans la journée. Il y aura une réponse européenne coordonnée, coopérative. Nous regrettons que quelques pays européens se soient mis en dehors de cette solidarité. Nous redisons à l'Italie que fermer ses ports à des gens en détresse est contraire au droit."

Interrogée sur le Brexit, qui doit entrer en vigueur à la fin du mois de mars prochain, Nathalie Loiseau a expliqué que l'Europe travaillait actuellement à une séparation "dans de bonnes conditions" pour aboutir, ensuite, à "une relation aussi étroite que possible".

 

Toutefois, elle a soutenu que le Royaume-Uni ne pouvait pas prétendre à garder tous les avantages dont il bénéficiait au sein de l'Union européenne : "Nous n'avons pas pris la décision de mettre dehors le Royaume-Uni. C'est un choix qu'ils ont fait. Ils ne peuvent pas demander à sortir de l'Union et en avoir, demain, tous les avantages sans respecter les réglementations européennes, les solidarités et les obligations qui vont avec le fait d'être dans l'Union européenne. On ne peut pas être plus confortable dehors que dedans. On souhaite un partenariat intelligent, étroit, mais on ne veut pas que ça se fasse au détriment de l'Union européenne, de nos citoyens, de nos entreprises."

 

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