"Dans son rôle, il a été sérieux, fidèle à son poste, précis, droit, il a donné une impression d'assurance et de sécurité. Je le verrais plutôt rester même si je ne suis pas à droite du tout."
"Je le sens très très bien car il a fait face. Mais je pense qu'il aurait intérêt à partir en pleine gloire s'il veut faire une carrière plus importante".
Sera-t-il remplacé par un maire écologiste après le succès des Verts dans les grandes viles lors de ces municipales ? Pour Mickaël, la vague verte ne justifie pas forcément un changement de Premier ministre, et il pointe un bon exemple de l'échec d'une figure écologiste au gouvernement.
"Si c'est verdir pour verdir, je n'y vois pas d'intérêt. On a vu ce que ça a donné avec Nicolas Hulot qui a claqué la porte après quelques mois. Qu'il conserve un électorat à droite et ne se mette pas tout le monde à dos."
"Je ne suis pas sûr que la solution soit de changer de Premier ministre mais de mettre l'écologie en priorité gouvernementale en général. Moi, Édouard Philippe, je l'ai trouvé plutôt bon."
Quid d'un ministre écologiste ?
"Emmanuel Macron pourrait prendre une personnalité plus connue, qui a une plus grande surface dans le domaine de l'écologie. Mais ce ne sera pas si facile puisque celle-ci ne pourra pas venir d'EELV. En effet, il y a un véto total de la part du parti selon lequel quiconque rentrerait au gouvernement serait exclu des Verts. Quelque soit le Ministre choisi, on est dans un processus où se recompose une gauche à dominante écologiste. Même si le président prenait un ministre écolo, ça n'empêcherait pas une coalition PS-Verts lors des prochaines élections locales puis nationales".