C’est l’un des premiers petits points délicats que l’entourage du président Emmanuel Macron a dû négocier. En réglant comme du papier à musique le timing et les conditions de la nomination du gouvernement et des premiers déplacements officiels du Président, l’Élysée s’est attirée les foudres d’une bonne partie des sociétés de journalistes des grands médias français, inquiets de voir la présidence de la République imposer sa vision des choses à la presse. Dans Le Canard Enchaîné de ce mercredi, un conseiller de l’Élysée a par ailleurs adressé à la presse un petit avertissement. "La période des bavasseries, c'est fini !", a-t-il indiqué en référence à la présidence de François Hollande, friand des confidences en tous genres aux journalistes.
Hollande : "Les journalistes me regretteront bientôt"
Une mauvaise nouvelle pour les journalistes qui réjouit plutôt… François Hollande. Très critiqué par la presse durant son quinquennat, le désormais ex-président savoure une petite revanche. "Vous verrez, les journalistes me regretteront bientôt. On a dit que je parlais trop à la presse, que je faisais trop de "off". Mais, en me faisant ce procès, les journalistes ont scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Ils vont très vite le constater : Macron ne leur parlera que très rarement et tentera de tout maîtriser", a commenté l’ancien chef d’État en privé dans des propos rapportés par le Canard.