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Primaire à droite : Bernard Accoyer veut "un débat d'idées"

Par Jérémy Jeantet

Le député Les Républicains de Haute-Savoie Bernard Accoyer souhaite que le résultat de la primaire de la droite et du centre soit "indiscutable" et que la campagne soit l'occasion "d'un débat d'idées, pas d'une simple opposition de personnes".

Invité de l'émission Territoires d'Infos sur Sud Radio et Public Sénat, le député Les Républicains de Haute-Savoie Bernard Accoyer a évoqué les "primaires ouvertes pour l'alternance", qui se dérouleront au mois de novembre et qui désigneront le candidat de la droite et du centre pour l'élection présidentielle de 2017."Il faut absolument que cette primaire de l'alternance se déroule dans des conditions indiscutables, que le résultat soit indiscutable, a confié l'ancien président de l'Assemblée nationale. Il faut qu'elle soit vraiment ouverte que de très nombreux français puissent venir s'exprimer, bien au-delà de ceux qui ont des cartes dans des partis politiques. Il n'y a plus de temps à perdre, nous devons chaque jour mettre en place de façon plus précise cette primaire."

"Je verrai les programmes le moment venu"

Bernard Accoyer n'a pas souhaité se ranger derrière l'un des candidats, pressentis ou déclarés, préférant attendre de juger en fonction de leurs programmes, pendant la campagne : "Je ferai mon choix quand la campagne sera menée. Je travaille actuellement avec François Fillon, depuis que je l'ai choisi au moment de la présidence de l'UMP en 2012, mais je verrai quels seront les programmes le moment venu."

"Enrichir le débat et le projet"

Plus généralement, il souhaite que cette primaire se concentre sur les programmes et les propositions et non sur la personnalité des candidats. "Elle doit également être l'occasion d'un débat d'idée et non pas une simple opposition de personnes, a prévenu Bernard Accoyer. Quand l'un des candidats s'exprime, qu'il enrichisse le débat et le projet que l'on présentera, le moment venu, auprès des Français. Il y aura sûrement des nuances significatives entre les programmes des différents candidats. Il y a aussi une façon de gouverner, une aptitude à rassembler, à avoir, sur le plan international, une autorité dont la France manque cruellement."

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