Invité du Grand Matin Sud Radio, Pierre-Yves Bournazel est revenu sur sa décision, annoncée jeudi après-midi au micro de Sud Radio, de ne pas parrainer François Fillon, mais Alain Juppé, pour l'élection présidentielle.
Affaire Fillon ➽ @pybournazel lâche à son tour François #Fillon et décide de parrainer Alain #Juppé pic.twitter.com/TJgrTnkQ0e
— Sud Radio (@sudradio) 2 mars 2017
"Je respecte la légitimité de François Fillon, son droit de se défendre, la présomption d'innocence, a d'abord expliqué le conseiller de Paris et conseiller régional d'Île-de-France. Mais aujourd'hui, nous sommes en train de décliner. Est-ce qu'on veut perdre l'élection présidentielle ou donner une chance à la France, par l'alternance ?"
Ne croyant visiblement plus à une possibilité de victoire pour le vainqueur de la primaire de la droite, Pierre-Yves Bournazel estime qu'il est "temps de réagir. J'appelle à un sursaut collectif, François Fillon et ses amis y compris, pour faire gagner l'alternance et les valeurs de la droite et du centre."
Il est donc temps, selon lui, de se tourner vers un plan B, avant que la date limite de dépôt des parrainages ne soit passée : "En liberté de conscience, j'ai parrainé hier (jeudi) Alain Juppé comme des dizaines et des dizaines d'élus locaux de France, pour permettre à Alain Juppé d'être le candidat du rassemblement et de la réussite de l'alternance dans l'intérêt de la France."
"Le courage, c’est de savoir dire les choses telles qu’on les analyse, a poursuivi l'élu, qui avait soutenu Alain Juppé pendant la primaire de la droite et du centre en novembre dernier. J’ai dit tout le respect que j’avais pour Fillon. Mais se taire, laisser partir la droite et le centre vers une défaite au premier tour, je ne l’accepte pas. Je suis gaulliste, ce qui m’intéresse, c’est l’intérêt de la France et pour ça, il faut dépasser son intérêt personnel."