Ce lundi au micro d'André Bercoff sur SUD RADIO, Philippe Pascot (auteur du livre Pilleurs d’État, ed. Max Milo) s'est montré catégorique : « Ce sont des menteurs ! Monsieur Bayrou était Garde des Sceaux et avait lancé une loi sur la moralisation de la vie politique. Avec Monsieur Bayrou et M. Macron, la politique devait changer. Il ne reste rien de cette loi. Ces gens-là nous ont menti et ils nous ont menti sur plein d'autres domaines. Donc j'espère qu'à 15h, nous serons débarrassés d’un baratineur en chef ! »
« Ce sont les petits, le peuple, qui paient les écarts de gouvernance, poursuit l'écrivain. J’espère qu’il va s’en aller ». Le contexte social tendu donne l’occasion à Philippe Pascot de rappeler qu’« il faut arrêter de voter pour des élus ripoux ! Les gens ne vont pas voter mais ils ont tort ! Les gens râlent parce que, soi-disant, les élections sont truquées, mais nous faisons notre propre tort. »
« Le jour où le vote électronique est institutionnalisé, la démocratie est morte »
En engageant la responsabilité de son gouvernement, François Bayrou s’est mis sur la sellette. Les gouvernements se succèdent et les impasses persistent. Pour l’auteur, les citoyens manifestent leur mécontentement au travers du vote. Il redoute toutefois que « le jour où le vote électronique sera institutionnalisé, la démocratie sera morte. C’est sujet à truandage, à mort et ça sera un bonheur pour les ripoux et ça va dégoûter de plus en plus les gens, qui iront de moins en moins voter. »
En cas d’échec, François Bayrou devra céder son siège et le Président de la République sera de nouveau face au casse-tête de la succession. Des candidats de tous bords politiques se bousculent au portillon de Matignon, laissant planer l’incertitude sur la future orientation du gouvernement.