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Philippe de Villiers : "Il y a deux Europes qui s'éloignent"

Par La Rédaction

Philippe de Villiers, ancien ministre et député, fondateur du Puy du Fou et écrivain, était l’invité politique de Patrick Roger le 15 mars sur Sud Radio, à retrouver du lundi au vendredi à 7h40.

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L’ancien ministre, ancien député, ancien président du MPF, était l'invité politique du Grand Matin Sud Radio, pour son dernier livre : J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu. "Quelle indigence dans la critique ! Tous me traitent de complotiste. On me dit 'on le savait déjà', moi, je ne le savais pas !"

Une Europe américaine

"Ce que j’ai voulu montrer, explique l'ancien président du MPF, c’est que le gène déconstructeur qui mine l’Europe aujourd’hui, était déjà dans l’intention des pères fondateurs. Le département d’État a pris prétexte de la guerre froide pour configurer l’Europe à sa main, avec un marché annexe pour écouler les surplus de production, une commission exécutive, et non pas un super État. Ils ne voulaient pas d’une Europe forte et indépendante. Les Américains voulaient que les États européens soient démantelés, je cite, et agrégés à un ensemble géopolitique américano-centré".

Le mur de Maastricht va tomber

Pour Philippe de Villiers, "cette Europe-là, on nous l’a vendue comme une Europe puissante. En réalité, ça ne marche plus. Moi, je suis pour une Europe des Nations. S'il n'y avait pas eu Schumann, Monnet et les autres, nous aurions eu l’Europe du Général de Gaulle. On nous parle de construction européenne, moi je parle de déconstruction". Que pense-t-il du chaos actuel du Brexit ? "Quand un peuple décide de voter non, on lui fait les pires ennuis, estime Philippe de Villiers. Le peuple britannique s’est exprimé, c’est une mascarade". Pour l'ancien ministre et député, "le mur de Maastricht va tomber tout seul. Quand j’ai parlé avec Viktor Orban, j'ai compris qu'il y a deux Europes qui s’éloignent, une qui veut devenir multiculturelle, la nôtre, et l’autre qui veut rester fidèle à sa civilisation".

Par ailleurs, alors que les risques de marée noire sur les côtes françaises se précisent, l'ex-président de la Vendée s'indigne : "J'ai connu l’Érika et le Prestige. Je me suis dit : cela n’arrivera plus, des dispositions seront prises... Où est l’Europe, là ?" "Je suis parti de la vie politique car je n'ai jamais utilisé le mensonge, conclut l’ancien homme politique. Je n'ai jamais caché la vérité. L’œuvre de ma vie, c'est le Puy du Fou, pas la politique".

 

 

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