Les temps sont durs pour Benoît Hamon. Désormais dépassé par Jean-Luc Mélenchon dans certains sondages d’intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, le candidat socialiste doit par ailleurs faire avec les ralliements fréquents de personnalités ou élus de gauche à Emmanuel Macron, qui bénéficie, lui, de sondages bien plus encourageants. Ce lundi, c’est l’attitude de Manuel Valls qui fait parler, alors que l’ancien Premier ministre pourrait décider dans les prochains jours de rallier lui aussi le candidat d’En marche!.
Hamon "pas dupe de ce ralliement de vieux caciques"
Interrogé à ce sujet par BFMTV, Benoît Hamon s’est tout d’abord montré… philosophe. "On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif. Donc ceux qui ne veulent pas me soutenir, ils ne me soutiennent pas, et d’ailleurs ils font autre chose", a-t-il déclaré. Le candidat socialiste a également condamné l’enchaînement des soutiens à son rival Emmanuel Macron : "Je ne suis pas dupe de ce ralliement de vieux caciques, qui ont gouverné à gauche, gouverné à droite et qui se retrouvent tous pour gouverner ensemble comme une sorte d’ultimes convulsions d’élites qui ne veulent pas lâcher le pouvoir. Je veux passer le témoin aux générations nouvelles", a-t-il ajouté.