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Marine Le Pen : "Le choix, c'est la survie de la France ou sa dilution"

Par Jérémy Jeantet

La présidente du Front national était l'invitée de l'émission Élysée 2017 de TF1. Elle y a reparlé de son projet et répété ses critiques pour Emmanuel Macron... au mot près.

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Marine Le Pen est pleinement engagée dans son objectif : terminer devant Emmanuel Macron au soir du 7 mai, lors du 2nd tour de l'élection présidentielle.

Pour arriver à ses fins, la candidate du Front national (même si elle réfute désormais cette appellation), a insisté sur l'opposition entre son programme et celui d'Emmanuel Macron. Au point de répéter les éléments de langage sortis par tous les cadres du Front national depuis dimanche soir : "Il y a un choix entre la mondialisation sauvage et la patrie (...) Le choix, c'est la survie de la France ou sa dilution dans la mondialisation sauvage."

"L'élection n'est pas faite"

À force de répéter ce message, Marine Le Pen espère bien convaincre les 10 millions de votants qu'il lui manque pour l'emporter au second tour. Mais pas seulement. Elle attaque également le bilan d'Emmanuel Macron en tant que secrétaire général de l'Élysée et ministre de l'Économie, avec la vente d'Alstom ou de Technip, mais également ses propositions.

Aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon au premier tour, elle a également adressé un message qui sonnait comme un appel au ralliement derrière sa candidature : "Est-ce que vous envisagez sérieusement de voter pour Emmanuel Macron, qui a annoncé une guerre sociale éclair dès son élection ? Est-ce que vous allez voter pour quelqu'un qui va faire une loi El Khomri puissance 1000 ? Pour quelqu'un dont l'objectif est l'uberisation générale de la société ?"

"L’élection n’est pas faite, a-t-elle rappelé. Il n’y a que quelques voix qui nous séparent avec M. Macron. L’oligarchie l’a déjà placé dans le fauteuil de président, mais le peuple ne l’a pas fait."

"Je ne suis pas la candidate du Front national"

Pour convaincre, la candidate du Front national ne s'est pas contenté de s'en prendre à son rival. Elle a également souhaité, dès le début de l'émission, se placer au-dessus de la mêlée, dans une position inspirée directement du général De Gaulle, qui se voulait au-dessus des partis politiques : "Je ne suis pas la candidate du Front national. Je suis la candidate soutenue par le Front national."

Elle a également développé ses thèmes de campagne, sur la sécurité, mais surtout sur l'Union européenne, avec qui elle souhaite négocier de nouveaux traités et présenter le résultat de cette négociation par référendum aux Français. "Le choix que je porte est le choix de la nation, de la patrie, de la protection des Français, de la régulation des excès du marché", a rappelé Marine Le Pen qui, si elle assure ne pas être contre l'Union européenne et ne pas être pour un Frexit sans tenter de négocier, ne laisse que peu de place à l'Europe dans la vision qu'elle dresse de sa présidence : "La Nation est la structure la plus performante pour assurer la sécurité, la prospérité et défendre l’identité d’un peuple."

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