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Manuel Valls : "Oui, je voterai pour Emmanuel Macron"

Par Benjamin Jeanjean

Sans surprise, Manuel Valls a annoncé ce mercredi matin qu’il ne soutiendrait pas Benoît Hamon en cette fin de campagne, affirmant publiquement son intention de voter pour Emmanuel Macron au premier tour.

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C’était attendu, c’est désormais officiel : Manuel Valls s’est affranchi des règles de la primaire de la gauche a décidé de rendre public son soutien à Emmanuel Macron et non à Benoît Hamon en vue du premier tour de l’élection présidentielle, dans un peu moins d’un mois maintenant. L’ancien Premier ministre a fait part de sa décision ce mercredi matin sur le plateau de BFMTV, dans une interview qui risque de beaucoup faire parler à gauche, le Parti socialiste étant aujourd’hui au bord de l’explosion.

Manuel Valls : "Une prise de position responsable"

"Non, je ne voterai pas pour Benoît Hamon. Oui, je voterai pour Emmanuel Macron. Rien n'est joué pour le premier tour ni pour le second, dans un climat nauséabond. Je crains une abstention forte, je m'étonne aussi qu'on ne souligne pas plus le risque du Front national (...) Je ne prendrai aucun risque pour la République, pour la France. (…) Je veux donner plus de forces au candidat réformiste, progressiste", a déclaré Manuel Valls, apportant ensuite une pointe de nuance à son propos et expliquant qu’il ne s’agit pas d’un "ralliement" mais d’"une prise de position responsable" face à la montée du Front national. "Je ne veux prendre aucun risque", a-t-il jugé, critiquant de nouveau l'"erreur de campagne" de Benoît Hamon, dont la stratégie, selon lui, "consiste à courir après Mélenchon et taper Macron".

"Moi ? Exclu par ceux qui n'ont respecté aucune règle pendant 5 ans ?"

Répliquant aux critiques en trahison en rappelant que les soutiens de Benoît Hamon avaient tenté durant cinq ans de voter des motions de censure contre son gouvernement, Manuel Valls a également cité les ralliements de Jean-Yves Le Drian et Bertrand Delanoë, qui soutiennent eux aussi le candidat d’En Marche!. Interrogé sur la possibilité d’être exclu du Parti socialiste, l’ancien Premier ministre a préféré ironisé, sûr de lui. "Moi ? Je serais exclu par ceux qui n'ont respecté aucune règle pendant 5 ans ?".

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