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Macron contre-attaque : le clan Fillon a montré "le masque de la haine"

Par Benjamin Rieth avec AFP

En meeting à Marseille, samedi, Emmanuel Macron a répliqué aux dernières attaques de François Fillon et ses proches qualifiés de "clan aux pratiques inacceptables".

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La réponse n’aura pas tardé à venir. En meeting, samedi après-midi, à Marseille, Emmanuel Macron a tenu a répliqué aux attaques de François Fillon et ses proches. "Il ne peut plus aller à la rencontre des Français, il ne peut plus, alors il se calfeutre avec son clan", a lancé le candidat du mouvement En Marche !, devant 5 000 à 6 000 personnes au parc Chanot, selon les organisateurs. Pour l’ancien ministre de l’Économie, François Fillon n’a "plus de programme" alors il "invective les autres"

Emmanuel Macron fustige le meeting de François Fillon à Toulon

Quelques heures après avoir rencontré Christian Estrosi, le candidat à la présidentielle s’est fendu d’une saillie sur le meeting de son adversaire LR à Toulon la veille. "C'est devenu un clan, qui joue sur la revanche. C'est un clan aux pratiques inacceptables qui, hier a fait siffler un gaulliste", a-t-il déclaré, en référence aux huées qui ont accompagnées le discours de l’ancien maire de Nice, à qui les soutiens de François Fillon n’ont pas pardonné d’avoir demandé le retrait de leur candidat pris dans les affaires judiciaires. 

À Toulon, "ils ont montré le masque de la haine et de l'indignité. Ce n'est pas le visage que je veux pour la France", a poursuivi Emmanuel Macron. "Il y a eu peu de moments où le nom de ce parti (Les Républicains, ndlr) a été si immérité par celui qui en porte les couleurs", a-t-il encore attaqué avant d’ajouter : "Ils ont décidé de tourner le dos à la République pour embrasser Sens commun. Eh bien honte à eux !".

Le candidat du mouvement En Marche ! est revenu une dernière fois à la charge pointant du doigt le bilan de François Fillon lorsqu’il était Premier ministre "et qui maintenant dirait : 'ce n'était pas mon quinquennat'". "Les héritiers du million de chômeurs, du 600 milliards de dettes, ce sont eux, pas nous !", a conclu Emmanuel Macron. 

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