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Législatives : des bugs dans les investitures de la République en marche

Par Benjamin Rieth

L’annonce, jeudi, des 428 candidats de la République en marche aux élections législatives en juin prochain a été marquée par plusieurs couacs.

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428 candidats au lieu des 577 annoncés

Ils l’avaient promis. Les responsables du mouvement En Marche devait annoncer l’intégralité de leurs candidats pour les législatives dans les 577 circonscriptions ce jeudi 11 mai. Un chiffre revu à la baisse la veille, mercredi, par Richard Ferrand qui parlait "d’environ 450" investitures. En cause : des candidatures tardives, à l’image de l’emblématique cas de l’ancien Premier ministre Manuel Valls. Finalement, jeudi après-midi, ce sont 428 candidats qui ont été présentés. Les derniers doivent être rendus public d’ici mercredi prochain. 

Mourad Boudjellal, candidat malgré lui 

Son nom a très vite été repéré dans la liste des candidats transmise par le mouvement En Marche. Le médiatique président du RCT est annoncé dans la première circonscription du Var. Mais quelques minutes après la publication de la liste, Mourad Boudjellal s’est empressé de démentir l’information auprès de nos confrères de Var matin. "Je suis sensible à la proposition du président mais ce n'est pas mon ambition. En ma qualité de président de club sportif, je ne peux pas être candidat aux législatives", a déclaré le président du RCT. Selon les attachés de presse du mouvement En Marche, il s’agirait en réalité d’une erreur. Son nom n’aurait pas dû être présent dans cette liste. 

Stéphane Saint-André refuse l’investiture 

Actuellement député du Parti Radical de Gauche, l’élu est annoncé dans la neuvième circonscription du Pas-de-Calais. Mais avant même la fin de la conférence de presse, Stéphane Saint-André publie un communiqué sur sa page Facebook pour expliquer qu’il refuse cette investiture, notamment à cause de son opposition à Édouard Philippe, le député-maire du Havre pressenti pour être Premier ministre. "Je refuse cette investiture car je n'ai pas pour l'instant une parfaite information des engagements que je devrai prendre et je suis inquiet d'une éventuelle nomination au poste de premier ministre d'Edouard Philippe qui est un opposant farouche au canal Seine Nord. Cette nomination serait pour moi, président de Voies Navigables de France, incompatible", explique l'élu du Parti radical de Gauche

Autre candidat à démentir son investiture, Augustin Augier, membre fondateur d'ALIMA, une ONG médicale et fils de la vice-présidente du Modem Marielle de Sarnez. 

François Pupponi, candidat pour le PS

Le député-maire de Sarcelles a déjà été réinvesti dans la huitième circonscription du Val d’Oise sous l’étiquette du Parti socialiste. Ce fidèle strauss-kahnien ne souhaite pas rompre avec son parti. "La seule investiture que j'ai demandé, c'est l'investiture socialiste", a-t-il répondu à FranceInfo. L’erreur peut-être du fait qu'il n'y aurait pas de candidat En marche ! face à lui, a tenté d’expliquer François Pupponi

La liste n’a pas "l’assentiment" du Modem

En fin de journée, jeudi, François Bayrou a indiqué que la liste de candidats présentée pour les législatives n’avait pas reçu "l’assentiment" du MoDem. "Je convoque le bureau politique du MoDem demain (vendredi) soir en souhaitant que dans les heures qui viennent, un mouvement de raison permette des investitures communes dans toutes les circonscriptions comme Emmanuel Macron et moi en sommes convenus depuis le premier jour de notre entente", a fait savoir le patron du parti centriste.

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