Debout la France présentera des candidats aux élections législatives dans la "quasi-totalité des circonscriptions, comme cela a toujours été prévu". Alors que Nicolas Dupont-Aignan, le président du parti, a rallié Marine Le Pen entre les deux tours de l'élection présidentielle, un responsable frontiste avait indiqué alors qu'il y avait eu "un principe d'accord" entre les deux partis, qui prévoyait qu'il y ait "des candidats FN et DLF distinctes dans l'immense majorité des circonscriptions, avec des désistements réciproques au second tour".
L'annonce de Debout la France ne remet donc pas en cause le rapprochement initié entre les deux tours de l'élection présidentielle. "Il n'y aura pas de retrait et de soutien réciproque avant le 1er tour", a confirmé le parti, car "les Français doivent avoir le choix entre plusieurs offres politiques patriotes, surtout au moment où voter Républicains revient à signer un chèque en blanc à Emmanuel Macron".
"Il faut en finir avec le piège d'une gauche minoritaire, qui ne se maintient au pouvoir qu'en culpabilisant les Français de voter pour leur convictions et en divisant les droites, a dénoncé Nicolas Dupont-Aignan dans un communiqué. Ma mission est simple aujourd'hui : unir toutes les bonnes volontés qui veulent en finir avec ce système, qu'elles soient aux Républicains, au FN ou ailleurs."
Nicolas Dupont-Aignan en a également profité pour épargner le nouveau président de la République, officiellement investi ce dimanche : "Avec le temps, les Français comprendront qui est Emmanuel Macron. Son projet politique représente un danger pour la France, son indépendance et son unité."